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«L'imposteur»: Marc-André Grondin dans une nouvelle série québécoise

«L'imposteur»: Marc-André Grondin dans une nouvelle série québécoise
Courtoisie

Québecor Contenu a annoncé jeudi matin la mise en branle d’une nouvelle production, L’Imposteur, qui mettra en vedette Marc-André Grondin, et que le public découvrira à l’automne 2016.

L’Imposteur est le nouveau projet du tandem d’auteurs Annie Piérard et Bernard Dansereau (Annie et ses hommes, Toute la vérité), qui cosignent le scénario avec leur fils, Étienne Piérard-Dansereau, lequel s’apprête à entamer des études à l’Institut national de l’image et du son (INIS). Yan Lanouette-Turgeon, qui réalise présentement des épisodes d’Unité 9, et qui offrait en 2013 son premier long-métrage, Roche, Papier, Ciseaux, sera derrière la caméra de cette série qu’on promet déjà très ambitieuse, orchestrée par la productrice Sophie Pellerin, de Sphère Média Plus.

Passer pour quelqu’un d’autre

Dans L’Imposteur, un suspense pur et dur, Marc-André Grondin interprétera Philippe, un ex-prisonnier qui peine à reprendre sa vie en main. Un événement sordide l’entraînera sur une pente glissante et l’amènera à mener une double vie, à jongler entre sa réalité d’ex-trafiquant vivant dans le sous-sol de ses parents et celle, tout autre, d’un homme nanti au succès professionnel étincelant. Le téléspectateur sera constamment dérouté et finira par se demander qui est véritablement Philippe.

«Quand la série commence, Philippe est sorti de prison depuis trois mois, a indiqué Annie Piérard. Ça fait trois mois qu’il est en recherche d’emploi et que ça ne débouche pas, parce qu’il a un casier judiciaire. Rien ne fonctionne dans sa vie. Il sera confronté au poids des préjugés et il n’aura plus espoir de s’en sortir.»

Jusqu’à ce que se produise le grand fracas qui l’incitera à se construire de toutes pièces une double existence. Mais, impossible d’en dire plus pour le moment, puisqu’un retournement en provoquera un autre, et ainsi de suite. Toute la trame sera fondée sur cet effet domino.

«Il y a plusieurs couches, c’est comme si on avait 10 poupées russes. Mais sera très différent de ce que Philippe a connu jusque-là», a illustré Bernard Dansereau.

«Il va littéralement se faire passer pour quelqu’un d’autre, a continué l’auteur. Il va expérimenter quelque chose qui n’est pas faisable et, normalement, il devrait se faire prendre au deuxième épisode. Mais, dans chacun des 10 épisodes, il réussira à ne pas se faire coincer et à déjouer chacun des pièges qui se présenteront à lui. Il va pédaler, grouiller, se mettre les pieds dans les plats, et il risquera constamment de retourner en prison.»

Marc-André Grondin, de son côté, dit avoir rapidement été happé par l’intrigue de L’Imposteur quand on lui a soumis les premiers textes. Plus séduit par la télévision américaine que québécoise, celui que les producteurs d’ici ont désormais peur d’approcher, croyant que son horaire est trop chargé – il s’en désole d’ailleurs un peu -, croit que cette nouvelle œuvre a tout pour rivaliser avec les sagas à grand déploiement de nos voisins du Sud.

«C’est une série qui a des couilles, a lancé l’acteur. Au Québec, les séries se ressemblent toutes pas mal, même si quelques-unes sortent de l’ordinaire, comme 19-2, Série noire ou Minuit le soir. Quand j’ai lu le scénario, après trois pages, j’étais accroché. Ça ne ressemble à rien, on décèle un mélange des genres que j’ai rarement vu au Québec. Ça ressemble à une série américaine câblée, qui prend des risques et n’a pas peur de raconter quelque chose d’original.»

Grandir à la télé

L’action de L’Imposteur se déroulera à Montréal, et le tournage des 10 épisodes s’amorcera en avril prochain. Les auditions de recrutement des autres acteurs qui peupleront cet univers voguant entre le bien et le mal commenceront sous peu.

Marc-André Grondin, qui a joué dans beaucoup de téléromans dans son enfance, dont Sous un ciel variable, Un signe de feu, Les super mamies et Au nom du père et du fils, n’avait pas incarné de rôle à la télévision québécoise depuis sa prestation dans Nos étés, au milieu des années 2000. «J’ai littéralement grandi dans le sous-sol de Radio-Canada, a rigolé le comédien, jeune trentenaire. J’ai vécu l’époque où on fumait dans les salles de répétitions, avec des petits cendriers en métal!»

Grondin est présentement l’une des têtes d’affiche de Spotless, un produit franco-britannique déjà présenté en France, à Canal Plus, et aussi relayé aux États-Unis, sur Esquire Network, depuis peu. Il y personnifie un spécialiste du nettoyage de scènes de crime. Il reprendra aussi son personnage de Xavier Laflamme dans la suite de Goon, au cinéma, en 2016.

Seul mystère qui plane pour le moment: on ignore encore quelle sera la plateforme de diffusion de L’Imposteur. Pour des raisons stratégiques, Québecor et Sphère Média Plus ont refusé, jeudi, de préciser si la fiction aboutira à TVA, sur Club illico ou à addikTV, par exemple. La décision est prise, a-t-on assuré, mais on préfère attendre un peu plus tard avant de dévoiler cette information.

On peut toutefois annoncer qu’une deuxième saison de L’Imposteur est déjà confirmée pour le printemps 2017.

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