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Attentats de Paris: du matériel retrouvé dans le pavillon loué par un kamikaze à Bobigny

Du matériel retrouvé dans le pavillon loué par un kamikaze à Bobigny
MANILA, PHILIPPINES - NOVEMBER 16: A young girl lights candles to honour victims of the Paris terror attacks at Alliance Francais Manila on November 16, 2015 in Manila, Philippines. 129 people were killed and hundreds more injured in Paris following a series of terrorist acts in the French capital on Friday night. (Photo by Dondi Tawatao/Getty Images)
Dondi Tawatao via Getty Images
MANILA, PHILIPPINES - NOVEMBER 16: A young girl lights candles to honour victims of the Paris terror attacks at Alliance Francais Manila on November 16, 2015 in Manila, Philippines. 129 people were killed and hundreds more injured in Paris following a series of terrorist acts in the French capital on Friday night. (Photo by Dondi Tawatao/Getty Images)

Un des kamikazes des attentats de Paris avait loué quelques jours avant les faits un pavillon à Bobigny en Seine-Saint-Denis, perquisitionné dimanche soir par les policiers qui y ont retrouvé du matériel téléphonique, a-t-on appris lundi de source proche de l'enquête.

Dans la nuit de dimanche à lundi, des policiers "lourdement armés" avaient bouclé la rue de ce quartier pavillonnaire à deux pas de la cité de l'Abreuvoir pour interroger le voisinage et montrer des photos des auteurs des attentats, ainsi que celles des véhicules Polo et Seat utilisés pour les attaques, a relaté lundi à l'AFP une voisine qui a souhaité conserver l'anonymat.

Les enquêteurs ont découvert que le pavillon avait été loué du 10 au 17 novembre par Brahim Abdeslam, le kamikaze qui s'est fait exploser boulevard Voltaire vendredi soir et frère de Salah Abdeslam, recherché par les polices belge et française, selon cette source, confirmant une information du Figaro.

Sur Europe 1 mardi matin, le propriétaire du pavillon a décrit les hommes qui se sont présentés à lui pour cette location: "Ils n’ont rien laissé paraître, c’était des gens sympas, corrects, bien habillés, ils n’avaient pas de barbes, pas de djellabas. De simples cadres, bien sous tous rapports d'une société belge, des hommes en voyage d'affaires. Ils ont pris en location pour une semaine ce pavillon de deux étages en briques rouges."

Brahim Abdeslam pourrait donc bien avoir occupé ce pavillon avec d'autres personnes dans les jours qui ont précédé leurs attaques, selon cette source. Aucune arme n'a été retrouvée. Le matériel téléphonique est en cours d'exploitation.

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