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Premier contact Nissan Altima 2016: effort de mi-parcours louable (PHOTOS)

Premier contact Nissan Altima 2016: effort de mi-parcours louable (PHOTOS)
Nissan

(Détroit, Michigan) Comme il peut s’écouler de quatre à sept ans entre deux générations d’un même véhicule, le constructeur qui évite de s’asseoir sur ses lauriers veillera à rafraîchir son modèle à mi-chemin. C’est le cas de la Nissan Altima 2016.

Esthétiquement, les designers ont enrobé la berline intermédiaire d’un style baptisé « Energetic Flow » (« lignes énergiques », traduit Nissan), une école de pensée dont a déjà bénéficié la plus récente Maxima. Mais alors que cette dernière a reçu une robe particulièrement sculptée, celle de l’Altima se veut beaucoup plus tranquille.

Les modèles qui seront en vente en janvier prochain (à des prix encore secrets) tournent essentiellement autour du quatre-cylindres 2,5L de 182 chevaux avec cinq versions : base, S, SV, SR et SL Tech. Les amateurs du pas tuable V6 3,5L de 270 chevaux (environ 10 % de la clientèle de l’Altima) se contenteront du modèle 3.5 SL Tech. Si le passé est garant du futur, les SL et SV continueront de s’avérer les meilleurs vendeurs.

Nissan Altima 2016

Comme il se doit, l’avant et l’arrière ont été retouchés. La calandre adopte désormais la grille V-Motion qui commence à se frayer un chemin au sein du portfolio Nissan. Elle est flanquée des nouveaux phares en forme de boomerang qui se répètent à l’arrière.

Dans l’ensemble, un nez plus agressif que de coutume, mais un profil docile. N’empêche que, mine de rien, Nissan a abaissé le coefficient de pénétration dans l’air (le Cx) de 0,29 à 0,26 pour les modèles 2.5 SV et SL, soit un taux identique à celui de la rapide GT-R.

Élégante simplicité

À l’intérieur, la propension aux lignes sagement horizontales se poursuit avec un tableau de bord en forme d’ailes paresseusement déployées (Gliding Wing). En son centre, une console centrale étincèle sobrement grâce à des accents métalliques satinés.

Dans le fond, le poste de commande joue la carte épurée comme les flancs de l’Altima 2016, ce qui n’est pas une mauvaise chose puisque l’œil a alors envie de se concentrer sur ce qui se passe droit devant, tandis qu’une impression de dégagement souhaite la bienvenue aux passagers avant.

À l’arrière, la banquette est aussi généreuse tous azimuts et ses dossiers se couchent (mais pas tout à fait à plat) de manière asymétrique pour agrandir la capacité d’un coffre à bagages qui, même au naturel, se veut accommodant.

Si le V6 revient inchangé, le quatre a été retravaillé de manière à influencer positivement sa consommation de carburant. En soignant le taux de compression et en lubrifiant davantage la tête des pistons, les ingénieurs ont réussi à diminuer l’appétit de l’Altima 2016 sur l’autoroute (de 6,2 à 6,0 litres aux 100 km) et au combiné (7,6 à 7,5). Un gain plutôt timide, il est vrai, mais qui s’inscrit dans la tendance grâce à laquelle la consommation de cette berline à traction s’est améliorée de 32% depuis 2002 (le quatre-cylindres d’alors affichait une cylindrée identique). L’adoption d’une transmission à variation continue joue également un rôle dans l’obtention de ces chiffres.

En ville, le 2.5L géré intelligemment devrait vous coûter 8,7L aux 100 km. En fin de compte, ces cotes méritent à la Nissan Altima 2016 la plus faible consommation de sa catégorie. Si vous préférez malgré tout le V6, attendez-vous à une moyenne de 9,0 litres.

Nouvelle épice

La grosse nouvelle pour la cuvée 2016 concerne toutefois l’ajout d’une livrée SR. La stratégie a été mûrement réfléchie par le constructeur après qu’il eût constaté le succès que remportaient les versions sportives de la Camry et de l’Accord, les deux leaders du segment.

Sur un petit parcours de slalom, après seulement quelques coups de volant enthousiastes, la différence de comportement entre une SR et une SL saute aux yeux. La raison n’en revient pas à l’aileron arrière ou même aux palettes au volant propres à la SR, mais bien aux roues de 18 pouces (au lieu de 16 et 17) et, surtout, à la suspension raffermie.

Enfin, côté sécurité, les versions plus huppées ont droit à un régulateur de vitesse intelligent capable de lire la vitesse non pas d’un véhicule devant elles, mais bien de deux, alors que toutes les Altima (sauf le modèle de base) reçoivent un système Siri à qui l’on peut adresser des commandes vocales une fois avoir enfoncé le bon bouton sur le volant.

Dans l’ensemble, Nissan propose une nouvelle Altima où le conducteur a le choix de se sentir davantage impliqué (la SR) ou, au contraire, voyager dans une automobile plus silencieuse que jamais. Que ce soit avec l’une ou l’autre, rapidement la conviction s’installe qu’un trajet Montréal-Vancouver serait très agréable, voire relaxant.

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