Présenté le lundi 16 novembre prochain en première mondiale dans le cadre des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), Pipelines, pouvoir et démocratie risque bien de faire jaser.
En revenant sur les projets controversés de pipelines au Québec, le premier film d’Olivier D. Asselin se veut une véritable réflexion sur la fragilité de nos institutions démocratiques malmenée par les intérêts financiers.
Retour en 2012. La compagnie TransCanada annonce ses intentions de construire l’oléoduc Énergie Est, un pipeline de 4 600 km de long qui acheminerait le polluant pétrole des sables bitumineux de l’Alberta jusqu’à Cacouna au Québec.
Dans l’espoir d’éviter un projet aux conséquences environnementales que beaucoup prédisent désastreuses, les groupes écologistes québécois se mobilisent. Muni de sa caméra, Olivier D. Asselin décide de mener l’enquête sur les dessous peu glorieux des manigances politiciennes. Le réalisateur donne également la parole à plusieurs activistes qui se sont retrouvés au cœur de la tourmente en tentant de changer le cours des événements.
En résulte, un documentaire engagé dans lequel viennent défiler plusieurs personnalités comme Daniel Breton, ancien ministre de l’Environnement et André Bélisle, ex-président de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique.
Pipelines, pouvoir et démocratie sortira en salle le 4 décembre 2015.
