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Recours collectif au nom des élèves externes des pensionnats autochtones

Pensionnats autochtones: un recours collectif au nom des élèves externes
Archives de l'Église Unie du Canada

Les Premières Nations à l'origine d'un recours collectif entamé au nom des élèves externes des pensionnats autochtones espèrent rassembler le maximum de plaignants avant la date limite.

Les Premières Nations Tk'emlûps te Secwépemc (Kamloops) et Shíshálh (Sechelt) de la Colombie-Britannique ont intenté en 2012 un recours collectif au nom des Autochtones qui ont étudié dans les pensionnats autochtones mais n'y résidaient pas.

Dix Premières Nations de l'Alberta et du Manitoba se sont déjà jointes au recours collectif. Les autres communautés autochtones touchées ont jusqu'en février pour y adhérer.

Le chef de la Première Nation Shíshálh, Garry Feschuk, dit qu'il y avait des élèves externes inscrits dans 140 pensionnats autochtones partout au Canada.

Ces élèves externes n'ont pas été inclus quand le Canada s'est excusé et quand il a accepté d'indemniser les anciens pensionnaires à la hauteur de 1,9 milliard de dollars.

Le recours collectif vise à clarifier le rôle joué par les pensionnats dans le « génocide culturel » dont ont été victimes les peuples autochtones, et demande à ce que le gouvernement fédéral indemnise les enfants des survivants et les Premières Nations dont ils sont membres.

Maisy Odjick

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