Si des lettres rédigées par Luka Rocco Magnotta laissent croire que ce dernier se la coule douce en prison, il en serait tout autrement, affirme un employé du pénitencier de Port-Cartier qui a discuté avec le Journal de Montréal.
«J’ai plus l’impression qu’il s’invente une vie pour paraître fort», affirme l’employé au quotidien montréalais.
Dans des lettres qui auraient été écrites en prison et dévoilées lundi par le National Post, Magnotta semble apprécier la vie en prison, allant même jusqu’à la comparer à la vie sur un «campus universitaire».
Il en est tout autrement, si on se fie au témoignage relayé par le Journal de Montréal. Magnotta n’irait jamais au gym, ne sortirait presque jamais de sa cellule et n’adresserait la parole à personne. Alors que Magnotta affirme passer 90% de son temps hors de sa cellule, l’employé du pénitencier estime qu’il s’agit plutôt de l’inverse.
Concernant les admirateurs de Magnotta, il semble également que son courrier ne soit pas si abondant que ce qu’il peut laisser croire.
Magnotta purge une peine de prison à vie. Il a été condamné en 2012 pour le meurtre et le démembrement de l'étudiant chinois Jun Lin.