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«Tout le monde en parle» : quelques moments croustillants (PHOTOS)

«Tout le monde en parle» : quelques moments croustillants (PHOTOS)
Karine Dufour

La répartie de Renée-Claude Brazeau, les mélodies de Chris Hadfield, le charisme de Fabien Cloutier, l’authenticité des médecins de De garde 24/7… Voici quelques moments croustillants qui ont retenu notre attention à Tout le monde en parle, cette semaine.

Dany Turcotte camelot

Vous avez envie de serrer la pince à Dany Turcotte? Rendez-vous à la station de métro Mont-Royal, ce mercredi, 4 novembre, entre 12h et 13h. Le «fou du roi» y distribuera des exemplaires du journal de rue L’Itinéraire. La collecte de fonds, qui revient annuellement, implique plusieurs autres personnalités et sert à donner un coup de pouce à l’organisation qui fait vivre L’Itinéraire.

«Vaut mieux investir 3$ dans un journal de rue que 2$ dans un journal de cul», a plaidé Dany, pour inviter les Montréalais.

Brazeau vole le show

Trois des quatre actrices de La galère, Anne Casabonne, Geneviève Rochette et Brigitte Lafleur – Hélène Florent, qui a donné naissance à son premier enfant lundi dernier, était absente - étaient réunies dimanche, mais c’est Renée-Claude Brazeau, auteure de la défunte série, laquelle deviendra une pièce de théâtre l’été prochain, qui a littéralement «volé le show», comme on dit communément.

En moins de vingt minutes, la colorée communicatrice a avoué s’endormir au théâtre («C’est vendeur pour ta pièce!», lui a riposté Dany Turcotte), avoir éclaté en sanglots lorsqu’André Robitaille lui a soumis l’idée de faire revivre La galère sur scène, être certaine que le quotidien tue l’amour, et a échappé combien d’autres perles, répertoriées ici, qui témoignent bien de son caractère explosif. «Rarement vu une invitée polariser autant ; ça passe de géniale à folle en passant par charismatique et insupportable», a écrit Guy A. Lepage sur Twitter après le passage de «la tornade» Renée-Claude Brazeau. Voici quelques citations intéressantes de la dame, remises ou pas dans leur contexte.

«J’ai vraiment besoin d’un psychologue».

«Il trouve que je suis compliquée», en parlant de son amoureux actuel.

«Il m’a dit récemment que j’étais due», toujours à propos de son conjoint, qui lui conseille de consulter un psy.

«Nous, on s’est dit que ce qu’on pourrait faire, ce serait que je me trouve une petite maison sur le bord du Richelieu. On va acheter un petit bateau, et il va vivre sur le bateau, d’avril à octobre. Et l’hiver, il va entrer dans la maison (…) C’est lui qui veut aller sur le bateau !», racontant ses projets communs avec l’élu de son cœur.

«Moi, j’suis à boutte! En ce moment, la technologie fait ressortir des défauts qui n’existaient pas», a-t-elle déploré, en se moquant de l’obsession des filles à décortiquer les messages textes de leur copain : «Je suis nostalgique de l’époque où on écrivait une lettre, et le gars partait sur son cheval pour venir porter la lettre, ça prenait deux jours, et la fille faisait du petit point en attendant la lettre, et la lisait… C’était beau! Ça va trop vite aujourd’hui!»

«Moi, j’ai un stérilet, maintenant. Quand il m’a rencontré, ç’a été : «les tests, le stérilet, et je veux voir le papier»!», pour promettre qu’elle n’aura pas de cinquième bébé. Renée-Claude Brazeau est maman de quatre enfants, nés de quatre pères différents.

«Un boxeur, je ne pourrais pas. Une police non plus. J’ai des préjugés. J’ai l’impression que, pour vouloir être policier, il y a quelque chose dans le cerveau que je ne suis pas sûre que j’aime ça…», expliquant son type d’hommes.

EN PRIME :

«On s’endure», a platement laissé tomber Anne Casabonne, pour illustrer sa relation avec son partenaire de vie, qui dure depuis 28 ans, en réponse à Renée-Claude Brazeau, qui prône l’éloignement et le désir pour faire subsister le sentiment amoureux.

Astronaute chanteur

Il a beau être astronaute, Chris Hadfield, «le Jack Layton de l’espace», comme l’a surnommé Guy A, semble avoir gardé les deux pieds sur terre. Le sympathique homme lance ces jours-ci son album Space Sessions : Songs From a Tin Can, dont on a entendu les extraits Window of my Mind, Feet up et Ride That Lightning, dimanche. L’aventure musicale de Hadfield a débuté lorsqu’il a publié sur Internet une vidéo de lui-même interprétant Space Oddity, de David Bowie, qui a été visionnée plus de 27 millions de fois, et pour laquelle il a tout fait lui-même. David Bowie a d’ailleurs réagi par courriel en disant à Chris Hadfield que sa version de Space Oddity était la plus poignante qu’il avait entendue. «Je pense qu’il est très gentil», a confié le voyageur de l’espace à propos du chanteur.

Le reste de l’entrevue a été consacrée au parcours de l’astronaute ontarien, qui a souhaité exercer ce métier dès l’âge de 9 ans, lorsqu’il a regardé Neil Armstrong poser le pied sur la lune, le 20 juillet 1969. Celui qui a grandi sur une ferme a notamment commencé sa formation sur la base des Forces canadiennes de Bagotville, au Québec, où il a piloté des CF-18. Questionné, à la fin de son entrevue, à savoir si la lune représente le passé ou le futur pour l’humanité, Chris Hadfield a eu ces mots : «C’est absolument notre futur, et nous fabriquons maintenant les premiers pas vers la lune, et ensuite plus loin».

Le référendum vu par John Parisella

Alors que s’achève la semaine du vingtième anniversaire du référendum de 1995, le sujet a été abordé, à Tout le monde en parle, à travers le regard de l’homme d’affaires John Parisella, qui a jadis côtoyé de près Robert Bourassa, Daniel Johnson, Jean Charest, Claude Ryan et Bryan Mulroney. Celui qui propose aujourd’hui le bouquin La politique dans la peau a apporté quelques explications sur le contexte politique de l’époque. Sa citation la plus frappante? «Je pense que si le référendum avait eu lieu une semaine avant, probablement que le Oui l’aurait emporté». Parisella a aussi affirmé qu’à son avis, «si la victoire du non avait été plus décisive, on serait passés à autre chose plus rapidement». Il a souligné à quel point le taux de participation à ce scrutin historique, qui était de 94%, avait été élevé, tout en avouant que plusieurs craignaient le résultat. «Il y en a qui ont eu peur. Des gens ne savaient pas ce que ça voulait dire, faire le saut vers l’indépendance…»

Fabien Cloutier décore sa vie

Ceux qui n’éprouvaient qu’une vague impression de déjà-vu en apercevant Fabien Cloutier à la télévision peuvent maintenant mettre un nom sur le visage. Le Beauceron d’origine s’est fait remarquer du milieu théâtral, dans les 10 dernières années, grâce à ses créations Scotstown, Cranbourne, et Pour réussir un poulet (qui lui a valu le Prix littéraire du gouverneur général 2015), mais fait de plus en plus sa place au petit écran. L’artiste un brin pince-sans-rire, qui se commet présentement sur scène dans son premier one man show, Assume, y est allé d’un numéro de stand up, une hilarante analyse de Décore ta vie, qui a donné un aperçu de son style cru. Cloutier a vanté le talent d’auteur de Martin Matte, dont il incarne le frère dans Les beaux malaises. S’il soutient que l’écriture est arrivée un peu par hasard dans son cheminement de comédien, Fabien Cloutier maintient avoir tout donné et sacrifié des contrats lucratifs pour mener à bien les projets de Scotstown et Cranbourne sur les planches. Au sujet de la vulgarité de certains de ses textes, le créateur a avancé qu’à son avis, les «bandits à cravates» qui abusent de la population sont beaucoup plus grossiers que des artistes «qui sacrent deux ou trois fois dans un show

Médecins et humains

Michaël Bensoussan et Chantal Vallée, médecins-vedettes de la série la plus acclamée de l’automne à Télé-Québec, De garde 24/7, ont montré la facette humaine de leur profession. Tous deux oeuvrent à l’Hôpital Charles-LeMoyne, où a été tournée toute la série. L’entretien a beaucoup porté sur les tâches délicates des médecins et leur façon de composer avec les moments difficiles qui ponctuent leur journée, souvent liés à la mort. «Je pense que, des fois, ça paraît qu’on est au bout de ce qu’on est capables de faire», a admis Chantal Vallée, faisant référence à la vulnérabilité des spécialistes.

Michaël Bensoussan, très en verve, a insisté sur le fait que, dans son métier, la panique n’est pas autorisée et que la plus grande qualité qu’un médecin puisse posséder est l’humilité. «Il y a toujours quelqu’un qui sait mieux faire que vous», dit-il aux jeunes résidents qui travaillent avec lui. «On ne peut pas se permettre d’être cynique quand on fait ce métier», a-t-il martelé, en détaillant les bonnes et les mauvaises méthodes pour annoncer une mauvaise nouvelle à un patient. Michaël Bensoussan a sûrement rassuré plusieurs personnes en balançant cette boutade, néanmoins sûrement teintée de vérité : «On est à l’Hôpital Charles-LeMoyne, on sauve tout le monde!», s’est-il réjoui.

Frondeur Wali

À 34 ans, Wali (de son vrai prénom Olivier, qui a adopté ce surnom pour des raisons de sécurité) a bravé le danger pour aller combattre et filmer le groupe armé État islamique. Ancien tireur d’élite en Afghanistan, Wali a relevé ce défi parce qu’il en avait envie, tout simplement. «J’ai un fusil dans une main, une caméra dans l’autre, mais mon arme principale, c’est mon appareil-photo», a-t-il observé, pour expliquer son mandat, qui comporte aussi la production d’un documentaire, chapeauté par l’ONF, et qui sortira en 2017.

«C’est stressant, c’est drainant», a décrit Wali concernant son rôle, évoquant au passage la peur des membres de l’État islamique devant l’ennemi et détaillant leurs horreurs, la vision apocalyptique qui règne présentement sur le territoire, et la satisfaction éprouvée lorsqu’un des terroristes meurt au combat. «Si on veut vaincre l’État islamique, ça va prendre quelques semaines», a-t-il juré, convaincu que les terroristes de l’État islamique sont faciles à vaincre.

Wali

Tout le monde en parle - 1er novembre 2015

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