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Femmes autochtones agressées: Amnistie internationale s'implique à son tour

Femmes autochtones agressées: Amnistie internationale s'implique à son tour
Radio-Canada

MONTRÉAL - Amnistie internationale s'implique à son tour dans le dossier de femmes autochtones qui auraient été agressées par des membres de la Sûreté du Québec à Val d'Or.

Outre la nécessité d'une enquête "véritablement indépendante", la section canadienne d'Amnistie exige du gouvernement du Québec qu'il mette en place les conditions pour faciliter la dénonciation des abus qui auraient été perpétrés.

La directrice de l'organisme pour le Canada francophone, Béatrice Vaugrante, dit admirer le courage des femmes qui ont dénoncé ces actes, et elle estime qu'elles doivent être "accompagnées".

Mme Vaugrante explique que lors d'une mission menée en 2009 à Winneway en Abitibi-Témiscamingue, Amnistie internationale avait constaté combien il est extrêmement difficile pour les femmes autochtones de prendre la parole et de dénoncer les abus sexuels et la violence subie, et d'être entendues sans crainte.

Amnistie demande par ailleurs au premier ministre canadien désigné Justin Trudeau de créer une enquête nationale concernant les femmes autochtones assassinées et disparues, ce qu'a toujours refusé le précédent gouvernement conservateur de Stephen Harper.

Amnistie internationale documente la crise des femmes autochtones assassinées et disparues au Canada depuis plus de 10 ans. L'organisame a souvent dénoncé, entre autres, le manque de ressources et les réponses inadéquates des institutions policières et judiciaires dans ce dossier.

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