Gilles Duceppe quitte la direction du Bloc québécois. M. Duceppe a officialisé la nouvelle dans le cadre de la réunion du bureau national du parti à Montréal.
Le bilan du Bloc québécois au sortir du scrutin de lundi est mitigé. S'il a ainsi fait élire dix députés, son appui populaire n'a pas dépassé les 20 %. M. Duceppe a pour sa part échoué à se faire élire dans la circonscription montréalaise de Laurier-Sainte-Marie, dont il fut le député de 1990 à 2011.
M. Duceppe a reconnu que les résultats de l'élection n'étaient pas à la hauteur de ses attentes.
Plus tôt en journée, le chef péquiste, Pierre Karl Péladeau, avait dit souhaiter que M. Duceppe reste à la tête du Bloc, vantant sa maîtrise des dossiers fédéraux.
« Gilles a toujours été un ardent défenseur, il a l'expérience politique, nous l'avons constaté pendant la campagne électorale. Il maîtrise extrêmement bien les dossiers, notamment tous les dossiers à saveur fédérale, sur les compétences, les empiétements qui existent », avait-il alors souligné.
Après avoir été défait dans sa circonscription en 2011, M. Duceppe avait quitté une première fois ses fonctions à la tête du parti. Le Bloc ne comptait alors que quatre députés.
M. Duceppe était finalement sorti de sa retraite cet été, avant le début de la campagne électorale, à la demande du chef d'alors, Mario Beaulieu, qui a été élu député de la circonscription de Pointe-de-l'île lundi.
Avec 10 députés, 8 de plus que les 2 qu'il possédait à la dissolution de la Chambre, le parti tombe cependant à court des 12 sièges requis pour devenir un parti officiel et ainsi obtenir des budgets de recherche et un droit de parole régulier durant la période de questions.
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