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Même Indochine chante pour Tidal, la plateforme de Jay Z (VIDÉO)

Indochine chez Jay Z (VIDÉO)

Les États-Unis ont découvert Indochine. Le groupe français était invité par Jay-Z pour se produire mardi 20 octobre lors d'un concert de charité au Barclays Center de Brooklyn.

Indochine a été le tout premier à passer, alors que la salle se remplissait encore. "Juste trois minutes de musique française", a lancé Nicola Sirkis, avant d’entonner la chanson Alice et June.

La prestation très maîtrisée des Français, auteurs de deux titres dont Psycho Killer une reprise des Talking Heads, a été accueillie avec politesse mais sans enthousiasme, par un public visiblement venu pour autre chose. Le groupe français, qui jouait pour la première fois aux États-Unis, a prévu d'y revenir en 2016 pour une tournée des clubs.

Le leader Nicola Sirkis a exprimé publiquement, il y a quelques semaines, son soutien à Tidal, qu'il considère comme un "contre-pouvoir". "Il appartient à des artistes au contraire des autres plateformes", expliquait le chanteur à RTL.

Le rappeur et homme d’affaires Jay-Z a montré mardi 20 octobre la force de frappe de sa plateforme de musique en ligne Tidal en réunissant sous cette bannière pour un concert de charité un impressionnant groupe d’artistes.

Concurrent des grandes plateformes de streaming Deezer, Spotify et plus récemment Apple, Tidal assure proposer aux artistes un modèle économique plus intéressant et des standards de qualité supérieurs.

Pour rattraper son retard sur ses grands rivaux, Jay-Z, Shawn Carter de son vrai nom, capitalise au maximum sur sa crédibilité d'artiste entrepreneur, qui a su manœuvrer face aux géants de l'industrie musicale.

De la même manière qu’il avait convié un aréopage de poids lourds de la chanson lors du lancement de Tidal, fin mars, il a de nouveau frappé fort en alignant Beyoncé, Usher et Nicki Minaj pour un concert en faveur de l’association New World Foundation.

Mardi, Indochine n'a pas été le seul à chercher un public qui a eu du mal à se chauffer, perturbé par ce ballet ininterrompu d’artistes venus interpréter un titre, voire deux au plus. Seul Beyoncé a fait exploser la salle en se lançant dans un duo façon duel avec Nicki Minaj sur Feelin' Myself.

Lors d’une séquence sans doute inédite, la scène de la salle dessinée par l’architecte Frank Gehry a vu défiler, en quelques minutes, R’n’B, rock lourd, reggae, country, pop dansante et rap, le dernier l’emportant à l’applaudimètre.

La soirée a rappelé l'immense popularité du rap aux États-Unis, symbolisée par Jay-Z, qui a scandé quelques titres, mais aussi T.I, Fabolous, Lil Wayne, Meek Mill ou Rick Ross.

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