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Élections fédérales 2015: Trudeau défend son jugement dans l'affaire Gagnier

Trudeau défend son jugement dans l'affaire Gagnier

À trois jours du vote, le chef libéral, Justin Trudeau, s'est retrouvé pour une deuxième journée sur la défensive au sujet des liens entre l'ex-coprésident du comité de sa campagne électorale nationale, Daniel Gagnier, et TransCanada.

M. Gagnier a dû se retirer de la campagne libérale mercredi, après qu'un courriel qu'il a envoyé à TransCanada, le promoteur du projet Énergie Est, eut été rendu public. Il y suggérait une approche rapide du prochain gouvernement au lendemain du 19 octobre.

Vendredi, M. Trudeau a une nouvelle fois condamné ce courriel « inapproprié », mais a défendu son jugement dans le recrutement initial comme bénévole de M. Gagnier, qui est consultant pour TransCanada.

« Dans mon équipe, j'ai toujours souligné que j'attire des gens de diverses expériences, diverses professions tout autour de moi. Je pense que le leadership de M. Harper qui prend toutes les décisions et n'écoute que lui-même pour ses conseils, c'est un genre de leadership qui nous a amenés dans la mauvaise direction. »

— Justin Trudeau

Le chef libéral a rappelé que M. Gagnier avait été écarté de son entourage dès que le parti a été informé de son « geste inapproprié ». « Il s'est retiré de notre campagne. C'est le genre de leadership auquel les gens s'attendent d'un gouvernement potentiel », a-t-il dit, en marge d'un rassemblement à Mississauga, en Ontario, où il espère faire des gains.

Il a ajouté que le parti s'est toujours assuré que M. Gagnier ne s'implique pas dans la campagne sur le plan des politiques énergétiques.

Libéraux et conservateurs, mêmes scandales, selon Mulcair

Le chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair, a répété ses attaques contre Justin Trudeau, vendredi, et en a profité pour s'en prendre du même souffle à Stephen Harper, affirmant que ni les libéraux ni les conservateurs n'ont un sens de l'éthique très élevé et ne font que s'empêtrer dans des scandales.

« Les scandales des partis libéral et conservateur se suivent et se ressemblent. Lorsqu'on a eu les libéraux la dernière fois, on a eu droit au scandale des commandites. Avec M. Harper et ses conservateurs, on a 30 % du Sénat qui fait l'objet d'une enquête de la GRC. Ils ont été condamnés pour avoir triché pendant trois élections d'affilée. Les deux vieux partis, c'est ça depuis 148 ans. Depuis 148 ans, les Canadiens se font dire qu'ils n'ont pas le choix. Cette fois-ci, les Canadiens ont un autre choix, un gouvernement du NPD », a-t-il déclaré, de passage à Lac-Mégantic vendredi matin.

Stephen Harper s'en est aussi pris aux libéraux, tout en défendant l'éthique de son parti. « Il n'y a pas [de] tel comportement de la part de n'importe quel autre parti [que les libéraux]. C'est encore la culture du scandale des commandites du Parti libéral qui persiste », a estimé le chef conservateur, en campagne à Québec.

Une formule reprise aussi par le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe. « Ce retour aux mauvaises habitudes libérales, ce retour au parti des commandites illustre la nécessité d'un bloc fort à Ottawa pour surveiller et exiger des comptes à un éventuel gouvernement libéral », a-t-il déclaré, à Gatineau.

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