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Liens terroristes de la femme au niqab Zunera Ishaq : les partis politiques restent prudents

Les partis politiques restent prudents sur le cas de Zunera Ishaq

Les différents partis quant aux présumés liens terroristes de Zunera Ishaq, dévoilés dans le Journal de Montréal vendredi matin.

Le chef bloquiste Gilles Duceppe n’a pas condamné ces accusations qui n’ont pas encore fait l’objet d’une enquête policière.

« Il faut prendre ces allégations au sérieux, faire les vérifications nécessaires et porter des accusations au besoin », a-t-il dit en début de journée, vendredi.

« Je ne peux pas parler d’un cas précis sans être au courant des allégations. »

Thomas Mulcair, du NPD, n’a pas souhaité commenter sur le cas de Zunera Ishaq, vendredi matin.

« La loi s’applique à tout le monde. Et je fais confiance aux autorités qui feront ce qu’ils devront faire. »

Justin Trudeau, quant à lui, a martelé que le gouvernement devait travailler avec les services de renseignement, mais aussi protéger les libertés individuelles, sans parler du cas précis d’Ishaq.

Zunera Ishaq est la femme qui a prêté son serment de citoyenneté avec son niqab. Elle s’est rendue jusqu’en Cour suprême pour pouvoir rester voilée.

Selon le Journal de Montréal, la femme d’origine pakistanaise œuvre au sein de l’Islamic Circle of North America, une filiale nord-américaine du parti Jamaat-e-Islami.

L’Union européenne considère qu’il s’agit d’une organisation terroriste en raison du Hizbul Mujahideen, qui lutte pour l’islamisation du Cachemire indien.

Jamaat-e-Islami soutient également les talibans en Afghanistan.

Ces accusations arrivent à la fin d’une campagne électorale qui aura été dominée par l’enjeu du niqab.

Si les bloquistes et les conservateurs se disent contre le port du niqab en prêtant serment, les libéraux et les néodémocrates ont dit vouloir respecter la décision du tribunal.

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