L’ancien premier ministre du Québec Jean Charest nie catégoriquement qu’il briguera le poste de chef du Parti conservateur du Canada si Stephen Harper devait démissionner.
«Non», a-t-il répondu au Huffington Post Québec. «Je suis très heureux où je suis. Je voyage, j’aime ce que je fais.»
Il ne s’est pas dit fermé à l’idée d’aider son pays, par contre, si la menace séparatiste était brandie à nouveau. Selon lui, il n’y a pas de référendum à l’horizon pour le moment.
Les rumeurs courent à son sujet depuis que le chroniqueur Jean Lapierre a affirmé sur les ondes du 98,5 FM, en juin dernier, que Charest reviendrait chez les conservateurs.
«Entre toi et puis moi, il y a du monde autour de Jean Charest qui commencent à s'activer», avait-il confié à Paul Arcand.
Le chef conservateur actuel, Stephen Harper, ne s’est pas engagé à rester député si son parti n’est pas majoritaire, lundi.
Or, les sondages prédisent que le prochain gouvernement, qu’il soit conservateur, libéral ou néodémocrate, sera minoritaire.
Retour aux sources?
Jean Charest a quitté la vie politique en septembre 2012, après neuf ans passés au pouvoir et 14 ans à la tête du Parti libéral du Québec.
Il avait commencé sa carrière politique au sein du gouvernement progressiste-conservateur de Brian Mulroney, héritant des postes de ministre d’État à la Jeunesse et de ministre d’État du Sport.
Par la suite, Charest est devenue une figure incontournable du camp du « Non » lors du référendum de 1995.
En entrevue avec CBC, le politicien d’expérience n’avait pas fermé la porte à un retour en politique.
« Il ne faut jamais dire jamais, mais je n’ai aucun regret. J’ai fait du mieux que j’ai pu pendant le temps que j’étais en place. »
Jean Charest est maintenant associé et conseiller stratégique au cabinet d’avocats McCarthy Tétrault, à Montréal. Il sera en voyage à l’étranger le jour des élections, le 19 octobre.
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