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Les cartes de crédit et de débit désormais acceptées dans les taxis montréalais

Les taxis de Montréal doivent maintenant accepter les cartes

Les Montréalais qui prennent le taxi peuvent désormais payer leur course avec des cartes de crédit ou de débit. Depuis jeudi matin, tout chauffeur de taxi doit obligatoirement offrir ces modes de paiement à leurs clients, sous peine de recevoir une amende ou de perdre son permis d'exploitation.

Le nouveau règlement stipule précisément qu'un propriétaire de taxi ne peut « exploiter, permettre ou tolérer » qu'un taxi soit exploité sans qu'il soit muni d'un « équipement de paiement électronique en bon état de fonctionnement permettant l'émission d'un reçu de transaction ». Toute infraction est passible d'une amende de 375 $.

Un chauffeur qui, tout en ayant l'équipement requis, refuserait d'accepter ce mode de paiement est également passible d'une amende de 375 $. Si le chauffeur refuse de prendre un client qui exige de payer avec une carte électronique, il s'expose aussi à des sanctions pouvant aller jusqu'à la suspension de son permis.

Par ailleurs, le nouveau règlement exige que le reçu qui doit être remis au client doit inclure le numéro de la vignette d'identification du taxi, le numéro de son permis de chauffeur, la date, le montant de la course et la signature du chauffeur.

Les applications qui permettent le paiement en ligne sont aussi autorisées, mais ils ne peuvent pas remplacer un équipement de paiement électronique. L'idée est de ne pas contraindre un client à s'abonner à une application pour payer une course.

Nouveau règlement qui était attendu

Selon la directrice générale du Bureau du taxi, Linda Marchand, le nouveau règlement, annoncé en août, répond à la volonté des « partenaires de l'industrie », mais aussi des clients, et notamment des touristes. Il permettra aussi de mieux protéger les chauffeurs, qui pourront trimbaler moins de monnaie dans leur véhicule.

Mme Marchand concède qu'il était temps que l'industrie du taxi s'adapte. « On est en 2015. Aujourd'hui, avec une carte de crédit, on peut acheter un café », a-t-elle lancé dans une entrevue accordée à Gravel le matin.

Une quinzaine d'inspecteurs du Bureau du taxi veilleront à faire respecter la nouvelle réglementation. « On est très au courant qu'il y a des gens qui sont résistants aux changements, mais on va essayer de les convaincre d'aller de l'avant », a-t-elle expliqué.

Outre ces inspections, la directrice générale du Bureau du taxi invite la population à porter plainte contre les chauffeurs qui ne respectent pas ce nouveau règlement ou pour tout autre manquement constaté dans les taxis.

« On aimerait avoir plus d'aide de la population. Dans la vitre du taxi, il y a un numéro auquel vous pouvez téléphoner pour porter plainte. »

— Linda Marchand, DG du Bureau du taxi

« Ce sur quoi on travaille beaucoup, c'est l'optimisation des plaintes. On veut que ce soit plus facile pour les gens de pouvoir téléphoner au Bureau du taxi pour nous permettre de mieux cibler les cas récalcitrants », indique-t-elle.

« Lorsqu'on reçoit une plainte sur une auto qui n'est pas propre, manque de courtoisie, ou peu importe on réagit rapidement : on appelle ou on va rencontrer le chauffeur », ajoute Mme Marchand.

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