Les histoires où le héros triomphe des obstacles qu’il doit surmonter sont parmi nos histoires préférées. Ce n’est pas un hasard, puisque nous avons tous, au moins une fois dans notre vie, dû surmonter des obstacles inattendus et en apparence insurmontables, et ce genre d’histoire nous donne espoir et inspiration. Voici pour vous quatre de ces histoires de triomphe.
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Pour toute une génération de Canadiens, Silken Laumann était l’archétype de l’héroïne olympique. Tout au long des années 80, elle s’est imposée comme une athlète de rame prolifique, gagnant notamment la médaille d’or aux Jeux panaméricains de 1987 et devenant la championne du monde en 1991. En mai 1992, à peine 10 semaines avant sa compétition aux Jeux olympiques de Barcelone, Silken Laumann a été très gravement blessée à la jambe droite dans un accident impliquant une autre embarcation à deux sans barreur. Les docteurs lui ont dit qu’elle ne ramerait plus jamais, mais elle ne l’entendait pas ainsi.
Après à peine 27 jours au cours desquels elle a subi cinq interventions chirurgicales, sans compter les innombrables heures de réadaptation physique, elle était de retour dans son embarcation et prête pour la compétition. Son travail acharné a porté ses fruits, et elle a gagné la médaille de bronze, ce qui lui a valu une place dans l’histoire canadienne des sports. Aujourd’hui encore, elle est une source d’inspiration pour les athlètes du monde entier et elle travaille afin que les enfants puissent avoir facilement accès à un style de vie actif. Sa victoire olympique est considérée comme une des plus inspirantes histoires de réussite de l’histoire canadienne des sports.
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Pour la majorité des gens, le nom de Vera Wang est synonyme de robe de mariée, à un point tel qu’il est difficile pour la plupart d’entre nous d’imaginer Vera Wang autrement que comme une designer de mode riche et célèbre. Ce n’a pourtant pas toujours été le cas. Dans les années 60, Vera Wang s’entrainait pour le patinage artistique et elle a participé aux championnats américains de 1968. N’ayant pu se tailler une place au sein de l’équipe nationale, elle a accroché ses patins et s’est tournée vers la mode. Elle a été rédactrice pour le magazine Vogue, mais on l’a ignorée pour le poste de rédactrice-en-chef, une histoire qui avait fait des vagues à l’époque. Elle a commencé à créer des robes de mariée et, au fil du temps, celles-ci ont été portées par d’innombrables vedettes et mise en valeur sur toutes les plateformes médiatiques. Le reste, comme on dit, appartient à l’histoire : en 2013, elle a reçu le prestigieux prix Geoffrey Beene Lifetime Achievement Award et deux ans plus tard, Forbes estimait sa fortune personnelle à 400 millions $.
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Pour la majorité des amateurs de hockey, Mario Lemieux est un des plus grands joueurs de l’histoire, ayant excellé à tous les niveaux avant même d’être repêché au premier rang par les Pingouins de Pittsburgh en 1984. Lemieux avait le hockey dans le sang et il n’a pas fallu longtemps avant que fassent rage les débats à savoir qui de lui ou Wayne Gretzky était le meilleur joueur. Malheureusement, les blessures et la maladie ont marqué sa carrière. Ses problèmes de dos chroniques, qui ont nécessité une intervention chirurgicale, ont coupé court à sa présence sur la glace durant les saisons 1989-90, 1990-91, et 1991-92.
Et comme si cela n’était pas suffisant, on lui a diagnostiqué la maladie de Hodgkin en plein milieu de la saison 1992-93, elle a dû manquer de nombreuses parties pour subir sa radiothérapie. Malgré cela, il a tout de même remporté le trophée du meilleur pointeur et les Pingouins ont remporté leur deuxième coupe Stanley de suite. Aujourd’hui en pleine santé, Mario Lemieux est le propriétaire des Pingouins après les avoir sauvés de la faillite et il est encore l’idole de nombreux amateurs de hockey pour tout ce qu’il a accompli sur la glace et hors de celle-ci.
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Avant même de devenir premier ministre du Canada — tout autant que durant son règne au pouvoir —, Pierre Trudeau était un personnage controversé dont les idées et les idéaux choquaient les autres, ce qui l’a mis dans l’embarras plus d’une fois.
Alors qu’il étudiait à l’Université de Montréal au début des années 40, il a été conscrit pour aller se battre au front de la Deuxième Guerre mondiale tout en faisant campagne pour Jean Drapeau, un candidat ouvertement anti-conscription. Cela lui a valu d’être expulsé avec fracas du Canadian Officers’ Training Corps. Plus tard, alors qu’il était à la recherche d’un poste dans le corps professoral de l’Université de Montréal, il a découvert qu’il avait été inscrit à la liste noire de Maurice Duplessis pour ses contributions au journal Cité Libre, reconnu pour ses positions très critiques à l’endroit du premier ministre du Québec. Tout cela n’a pas empêché Pierre Elliott Trudeau de devenir un des premiers ministres du Canada ayant été le plus longtemps en poste.