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Gilles Duceppe dit à ses militants que le Bloc a «le vent dans le dos»

Le Bloc a «le vent dans le dos» - Duceppe
Bloc Quebecois Leader Gilles Duceppe responds to reporter's questions at a news conference at a local riding office Friday, April 29, 2011 in Granby Que. Canadians are going to the polls on Monday. (AP Photo/The Canadian Press, Jacques Boissinot)
ASSOCIATED PRESS
Bloc Quebecois Leader Gilles Duceppe responds to reporter's questions at a news conference at a local riding office Friday, April 29, 2011 in Granby Que. Canadians are going to the polls on Monday. (AP Photo/The Canadian Press, Jacques Boissinot)

MONTRÉAL _ Le chef du Bloc québécois, qui semblait ragaillardi par les derniers sondages plus positifs et sa performance au dernier débat des chefs, a dit aux quelques centaines de militants réunis à Montréal que son parti "avait le vent dans le dos", les encourageant toutefois à "redoubler d'ardeur" pour les deux semaines avant l'élection du 19 octobre.

"On a commencé cette campagne avec un vent de face, mais le vent a tourné et continue de tourner. Nous avons maintenant le vent dans le dos", a lancé Gilles Duceppe devant ses partisans en liesse.

Dans un discours d'une vingtaine de minutes, le chef souverainiste a défendu des enjeux chers à son parti qu'il a déjà abordés souvent dans la campagne, dont, en premier lieu, le port du niqab.

"Seul le Bloc québécois veut l'interdire au moment de voter et au moment de recevoir les services public", a-t-il tonné, ajoutant que les conservateurs avaient fait preuve "d'hypocrisie" en mettant de l'avant l'enjeu du port du niqab pendant les cérémonies de citoyenneté. "Ils ont eu quatre ans...et n'ont rien fait", a-t-il pesté.

Il a aussi décoché des flèches envers ses principaux opposants au Québec, le chef néo-démocrate Thomas Mulcair et le chef libéral Justin Trudeau, notamment sur la caisse d'assurance-emploi.

M. Duceppe a été précédé par un long discours du chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, qui a promis à son chef d'être "derrière le Bloc" pour avoir une délégation "forte et solide à Ottawa".

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