Marcel Aubut, qui fait l'objet d'une plainte pour harcèlement, quitte son poste de président du Comité olympique canadien (COC) le temps de l'enquête.
Par voie de communiqué, le Comité olympique canadien a confirmé avoir reçu une plainte officielle contre Marcel Aubut et avoir aussitôt lancé « le processus d'enquête prévu dans les politiques » du COC.
L'enquête, précise le COC, sera menée par Me François Rolland, ancien juge en chef de la Cour supérieure du Québec.
M. Aubut, qui promet de coopérer « pleinement à l'enquête » se serait retiré à sa propre demande, affirme le comité.
Le Globe and Mail, qui le premier a sorti l'histoire, dit qu'il s'agit d'une plainte pour harcèlement sexuel. Le journal affirme que c'est une employée de la Fondation olympique canadienne qui aurait déposé cette plainte.
Elle aurait dénoncé certains commentaires de Marcel Aubut à son endroit. La Fondation est affiliée au COC et loge dans le même édifice à Toronto.
Par voie de communiqué, Marcel Aubut a affirmé avoir « a pris connaissance des allégations concernant des propos qu'il aurait tenus à l'égard d'un(e) collègue de travail. Il offre son appui inconditionnel aux personnes chargées de faire la lumière sur les propos qui lui sont attribués et de rétablir les faits. Il s'agit d'une procédure normale qui devrait être complétée vers la mi-octobre.
« Monsieur Aubut a déclaré qu'il n'a jamais eu l'intention d'offenser ou d'indisposer quiconque par des paroles qu'il aurait prononcées dans le cadre de ses fonctions. »
Selon Marcel Aubut, l'enquête devrait connaître son dénouement à la mi-octobre.