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Les cotes d'écoute responsables des difficultés à Radio-Canada, dit Harper

Le sort de Radio-Canada causé par ses cotes d'écoute, dit Harper
PC

Ce ne sont pas les compressions effectuées par le gouvernement conservateur qui sont à l'origine des problèmes éprouvés par Radio-Canada, mais plutôt une diminution de son auditoire, croit le premier ministre sortant Stephen Harper.

En entrevue téléphonique à la station CHOI Radio X, à Québec, M. Harper a affirmé que son gouvernement avait donné 1 milliard $ en subventions à chaque année depuis 2006.

«La raison des difficultés, ce n'est pas les coupes, il n'y a pas de coupes, la raison est la perte de téléspectateurs, c'est un problème de Radio-Canada à régler», affirme le chef conservateur au cours d'un entretien d'environ 17 minutes enregistré vendredi dernier et diffusé lundi.

M. Harper y est allé de cette déclaration alors qu'il était questionné sur la campagne menée par les Amis de Radio-Canada en faveur d'un meilleur financement pour le diffuseur public.

Questionné à savoir si la télévision publique n'était plus assez intéressante, le chef conservateur a évité la question, affirmant qu'il s'agissait d'une «institution importante», mais qu'il y avait «des limites» aux subventions.

Il a également rejeté du revers de la main l'idée d'instaurer une redevance sur les nouveaux téléviseurs vendus afin de financer Radio-Canada.

Contrairement aux chefs des autres partis, M. Harper n'a toujours pas accepté de passer à l'émission «Tout le monde en parle», une décision attribuable au nombre élevé de demandes reçues par son entourage pour des entrevues, fait-il valoir.

Le chef du PC y est également allé d'une sortie en règle à l'endroit de l'Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC), qui représente quelque 180 000 employés de l’État fédéral, et de sa campagne incitant à voter pour n'importe qui sauf les conservateurs.

«On sait très bien que leur intérêt est une augmentation des dépenses dans la bureaucratie fédérale», a-t-il dit.

Si les fonctionnaires «travaillent forts et sont efficaces», M. Harper estime que les «boss des syndicats» n'ont aucun intérêt à protéger les intérêts des contribuables et préfèrent un gouvernement qui dirigera le pays dans leur intérêt.

Le chef conservateur «soupçonne» que cette campagne violait les règles d'Élections Canada, mais n'a pas voulu dire s'il comptait porter plainte, préférant laisser le dossier à ses avocats.

Il a par ailleurs évité toutes les questions entourant le vote à visage découvert, préférant répondre à chaque fois que son gouvernement n'avait toujours «pas décidé» et que la priorité était de s'assurer que les nouveaux citoyens prêtent serment à visage découvert.

M. Harper a reconnu que certains citoyens pourraient tenter de tourner au ridicule la possibilité de voter à visage couvert en se masquant, mais a rappelé que la loi exigeait des preuves d'identité avant de voter.

En rafale, il a répondu à des questions sur la participation canadienne aux frappes en Irak et en Syrie contre le groupe armé État islamique, le système de la gestion de l'offre ainsi que sa promesse d'un projet de loi contre les hausses d'impôt s'il est élu.

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