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Quoi voir au cinéma dès le 25 septembre 2015? (PHOTOS/VIDÉOS)

Quoi voir au cinéma cette semaine? (PHOTOS/VIDÉOS)
Popcorn and Soft Drink in Empty Seat at the Movie Theater
Fuse via Getty Images
Popcorn and Soft Drink in Empty Seat at the Movie Theater

Sortie au cinéma prévue? Découvrez les films à l'affiche cette semaine!

Le Huffington Post Québec et Mediafilm.ca vous présentent les films qui prennent l'affiche cette semaine au Québec:

L'Amour a des ailes

Canada. 2015. 78 min.

Documentaire de Denis Boivin.

Sur plus de soixante ans, l'histoire d'amour entre le pilote de brousse Thomas Fecteau et son épouse Françoise Gaudreau, la fille d'un arpenteur.

Beltracchi - The Art of Forgery

Allemagne. 2014. 93 min.

Documentaire de Arne Birkenstock.

Wolfgang Beltracchi est à l'origine de l'une des plus grandes escroqueries du marché de l'art. Misant sur la valeur d'oeuvres de peintres célèbres ayant disparu durant la guerre, il en fit des contrefaçons qui, grâce à des complices dans le milieu, se vendirent à prix d'or.

Bonté divine

Croatie. 2013. 97 min.

Comédie de moeurs de Vinko Bresan avec Kresimir Mikic, Niksa Butijer, Drazen Kuhn, Marija Skaricic, Jadranka Dokic, Filip Krizan.

Jaloux de son supérieur, qu'il espère remplacer dans le coeur de ses paroissiens, le Père Fabijan croit pouvoir y parvenir en s'attaquant au problème de dénatalité qui affecte leur petite île croate. Il forme ainsi le projet de percer un à un tous les condoms qu'on peut se procurer dans le kiosque à journaux tenu par le dévot Petar. Quelques mois plus tard, les deux complices, constatant l'inefficacité de leur méthode, se tournent vers Marin, le pharmacien islamophobe, qui fortifie l'assaut en remplaçant les pilules contraceptives par des vitamines. Cette fois, c'est le baby-boom. Les médias s'emparent de la nouvelle, créant un nouvel engouement touristique pour l'île, notamment auprès des couples infertiles. Au fil des mois toutefois, le secret devient plus lourd à porter pour le Père Fabijan, Peter et Marin. D'autant plus que toutes ces naissances provoquées au nom de Dieu ne créent pas uniquement du bonheur.

La grande qualité visuelle de cette production issue de la Croatie ne parvient pas à faire oublier la vétusté de la charge anticléricale qui vient avec. Au contraire, la photographie splendide et l'exploitation habile du décor insulaire servent de support à une intrigue d'antiquaire, fixée sur de vieux ressorts, qui se cherche un ton sans jamais le trouver.

Good Night Mommy

Autriche. 2014. 99 min.

Drame d'horreur de Veronika Franz et Severin Fiala avec Elias Schwarz, Lukas Schwarz, Susanne Wuest, Hans Escher, Karl Purker.

Après avoir subi une chirurgie faciale, une présentatrice télé décide de passer sa convalescence dans sa maison de campagne. Mais elle a maille à partir avec ses jumeaux de dix ans, qui doutent de sa réelle identité.

Curieux croisement entre FUNNY GAMES de Michael Haneke et THE OTHER de Robert Mulligan, GOOD NIGHT MOMMY repose sur un scénario malin, un brin manipulateur, qui amène le spectateur à changer de point de vue à mesure que les détails sordides s'additionnent, faisant croître le degré d'horreur. Ce premier long métrage solide tire avantage d'une interprétation efficace.

Grandma

États-Unis. 2015. 79 min.

Comédie de Paul Weitz avec Lily Tomlin, Julia Garner, Marcia Gay Harden, Judy Greer, Sam Elliott, Nat Wolff.

Elle Reid, une poète septuagénaire dans la dèche, vient tout juste de se séparer de sa jeune amie de coeur quand Sage, sa petite-fille âgée de 18 ans, débarque chez elle en lui demandant 600 dollars pour se faire avorter avant la tombée du jour. Sans hésiter, Elle prend le volant de sa vieille Dodge Royal et, en compagnie de l'adolescente, sillonne les rues de Los Angeles à la recherche de personnes qui pourront leur prêter la somme requise. Ce sera pour la grand-mère acariâtre, solitaire et mélancolique l'occasion de revoir de vieilles amies, amantes et même un ex-mari; mais aussi de mieux connaître sa petite-fille, et éventuellement cette autre étrangère, perdue de vue depuis belle lurette: sa propre fille.

Malgré quelques facilités qui limitent son impact, ce road movie tragicomique est souvent émouvant et bien observé. En grand-mère misanthrope et faussement cynique, Lily Tomlin trouve le rôle d'une vie, prêtant son humour aigre-doux à cette méditation ludique sur le féminisme, le temps qui passe et les relations mère-fille.

The Green Inferno

États-Unis. 2013. 100 min.

Drame d'horreur de Eli Roth avec Lorenza Izzo, Ariel Levy, Daryl Sabara, Sky Ferreira, Kirby Bliss Blanton, Antonieta Pari.

Justine rêve de mettre fin aux mutilations génitales dont sont victimes les Africaines. Touché par sa ferveur, son collègue Jonah l'invite à joindre un groupe qui milite pour la protection de la forêt amazonienne. Malgré les réticences de son père, avocat à l'ONU, la jeune femme s'embarque pour l'Amérique du Sud avec le groupe dirigé par le charismatique Alejandro. Armés de leur téléphone portable, les étudiants new-yorkais s'enchaînent à un bulldozer. Arrêtés par la police puis libérés par leur riche mécène, les jeunes militants, victimes d'un accident d'avion, tombent dans les filets d'une tribu de cannibales qui s'empresse de servir Jonah comme plat du jour. Témoins des moeurs cruelles de leurs hôtes, les jeunes découvrent bientôt qu'eux-mêmes n'ont pas tous pris part au mouvement écologique pour des raisons honorables. Alors que ses amis sont éliminés un à un, Justine comprend que l'aînée de la tribu veut l'exciser.

Le créateur du "torture porn" (CABIN FEVER, HOSTEL) revisite ici ce sous-genre de l'horreur qu'est le film de cannibales. Hormis sa réalisation compétente et des effets spéciaux répugnants comme voulu, le résultat se révèle peu concluant en raison de son récit simpliste prétexte à des scènes de boucherie complaisantes, jouées de façon médiocre.

Hôtel Transylvanie 2

États-Unis. 2015. 93 min.

Film d'animation de Genndy Tartakovsky.

Dracula a ouvert les portes de l'hôtel Transylvania aux humains. Il a également consenti à ce que sa précieuse fille Mavis épouse le mortel Jonathan. Le prince des ténèbres se serait-il assagi? Le croire serait mal le connaître. À la naissance de son petit-fils, baptisé Dennis, Dracula met effectivement tout en oeuvre pour que le garçon hérite des crocs familiaux, tout en manoeuvrant pour empêcher Mavis de partir vivre loin de lui, parmi les humains. Avec la complicité de Jonathan, très heureux de son poste d'administrateur à l'hôtel, le vampire fait en sorte d'éloigner sa fille pour être seul avec son petit-fils et ainsi le soumettre à un entraînement serré. Or, le bambin ne montre pas de signes concluants d'appartenance au clan des buveurs de sang. L'avenir de Dennis se jouera dès lors à son cinquième anniversaire, auquel Mavis a convié son propre grand-père, le terrifiant Vlad, vampire de la vieille école.

Cette suite d'un succès de 2012 contient exactement les mêmes ingrédients: humour gentil et puéril, récit simpliste sur l'identité et la différence, péripéties et personnages secondaires extravagants mais superflus, animation de qualité et performances vocales colorées. Bref, un divertissement familial peu mémorable, mais techniquement au point.

Mississippi Grind

États-Unis. 2015. 108 min.

Drame de Anna Boden et Ryan Fleck avec Ben Mendelsohn, Ryan Reynolds, Sienna Miller, Analeigh Tipton, Robin Weigert, Alfre Woodard.

Lors d'une soirée de poker, Gerry, joueur doué mais compulsif, fait la connaissance de Curtis, un charismatique jeune homme dont la passion du jeu prime sur celle de la victoire. Peu de temps après, ils se retrouvent par hasard dans un bar. Pour Gerry, cette nouvelle rencontre, ajoutée au fait que Curtis a lui aussi admiré un arc-en-ciel la veille, est un signe d'excellent augure. Lui confiant qu'il doit rembourser au plus tôt une somme faramineuse, il convainc son nouvel ami, qu'il considère comme son porte-bonheur, de l'accompagner dans une tournée des maisons de jeu bordant le Mississippi, afin qu'il se refasse et puisse ultimement participer à un prestigieux tournoi en Nouvelle-Orléans. C'est ainsi que les deux parieurs invétérés quittent ensemble l'Iowa, l'un courant après sa chance, l'autre après un sens à donner à sa vie.

Mélange habile de road movie et de peinture de milieu, MISSISSIPPI GRIND s'enrichit en outre d'une fine étude de caractère. Nimbé d'une ambiance blues, défendu par un Ryan Reynolds convaincant et un Ben Mendelsohn captivant, l'ensemble manque toutefois de rythme à cause d'une intrigue principale inégalement développée.

On voulait tout casser

France. 2015. 91 min.

Comédie dramatique de Philippe Guillard avec Kad Merad, Charles Berling, Benoît Magimel, Vincent Moscato, Jean-François Cayrey, Anne Charrier.

Lorsque Kiki apprend à Pancho, Bilou, Tony et Gérôme que ses examens médicaux n'ont rien révélé de fâcheux, la bande de vieux copains organise un barbecue pour célébrer la bonne nouvelle. Mais à leur départ, Kiki reste seul avec son terrible secret: en vérité, son médecin lui a annoncé qu'il est condamné à brève échéance. C'est alors qu'il décide de vendre tous ses biens pour suivre les traces de son défunt père et tenter un tour du monde en voilier. Mais Pancho et les autres apprennent accidentellement la terrible nouvelle et confrontent gentiment Kiki. Ce dernier consent alors à retarder son départ afin de faire une ultime virée avec eux. Au cours de celle-ci, les cinq amis se remémorent leurs folies de jeunesse, leurs rêves évanouis et les meilleurs moments qu'ils ont passés ensemble.

Parfois drôle et touchant, ce deuxième film du réalisateur du FILS À JO fait toutefois trop dans l'anecdote et la nostalgie bon marché pour renouveler un thème usé. Malgré un rythme alangui, maladroitement stimulé par une musique énergique, le film attendrit, en raison de personnages bien dessinés, incarnés avec une belle complicité par des acteurs aguerris.

Pawn Sacrifice

États-Unis. 2014. 114 min.

Drame biographique de Edward Zwick avec Tobey Maguire, Liev Schreiber, Peter Sarsgaard, Michael Stuhlbarg, Lily Rabe, Robin Weigert, Seamus Davey-Fitzpatrick.

En 1972, au plus fort de la guerre froide, Bobby Fischer, prodige américain des échecs, affronte à Reykjavik le champion soviétique, l'imperturbable Boris Spassky, dans un tournoi fortement teinté de considérations politiques. Éprouvé par le stress alors que sa santé mentale est déjà fragile, Fischer se retire temporairement de la compétition. Durant ces quelques jours de pause, il se remémore les moments marquants de sa vie. Du Brooklyn des années 1950, où il est élevé en solitaire par une mère célibataire communiste, à ses difficiles premiers tournois mondiaux, qui l'amènent en Suède et en Bulgarie, Fischer traîne la réputation d'un génie paranoïaque, en proie à des hallucinations et des délires antisémites (même s'il est lui-même juif). À tel point que ses proches se demandent si la pression immense du tournoi de Reykjavik ne le fera pas craquer une fois pour toutes.

Malgré son volet biographique aux allures de page Wikipedia, et une réalisation efficace mais très classique d'Edward Zwick (GLORY, BLOOD DIAMONDS), PAWN SACRIFICE s'avère passionnant, grâce à une interprétation très subtile et à une illustration efficace d'un événement historique aux ramifications politiques, sociales et psychologiques complexes.

Scratch

Canada. 2015. 94 min.

Drame musical de Sébastien Godron avec Raphaël Joseph Lafond, Dominique Laguë, Elzensky Gauthier, Fayolle Jean Jr., Schelby Jean-Baptiste, Maryéva Métellus.

Arrivé de Port-au-Prince avec sa famille 15 ans auparavant, Angelot, dit Leslie, est sur le point de sortir de son ghetto de la Petite-Bourgogne grâce à l'enregistrement du premier album de son groupe de rap, "Lights and Shadows". À la demande de la compagnie de disques, une équipe de télé tourne un documentaire sur la formation, qui compte également Hans, créole vivant dans la rue, sa petite amie Wendy, le garçon manqué Nirva et F-X, un imitateur d'Eminem. La notoriété lui étant montée à la tête, Leslie fait montre d'arrogance et d'agressivité dans ses propos, au grand dam de ses parents, qui craignent qu'il suive les traces de son frère aîné, Frantz, à la tête d'un petit réseau de prostitution. Bientôt, l'attitude fantasque du jeune rappeur émergent provoque la colère de Chucky Dee, proxénète et chanteur d'un groupe hip-hop rival. À la suite d'une violente altercation entre les deux chanteurs lors d'un festival, croquée par l'équipe de tournage, Leslie voit son destin basculer. Bandit notoire du quartier, Mickael propose alors à Frantz, Hans, Wendy, Nirva et F-X de venger Leslie.

À la fois tragédie urbaine sur l'immigration de deuxième génération et plongée originale dans la culture hip-hop montréalaise, ce hip-opera, qui se décline en trois actes distincts, emprunte au faux documentaire, à la narration classique et au cinéma direct. La mise en scène est fluide et l'interprétation, charismatique.

Sicario

États-Unis. 2015. 121 min.

Drame policier de Denis Villeneuve avec Emily Blunt, Benicio Del Toro, Josh Brolin, Jon Bernthal, Victor Garber, Raoul Trujillo, Jeffrey Donovan.

Agente du FBI, Kate Mercer dirige une équipe spécialisée dans les cas d'enlèvements. Au cours d'une opération à Chandler, en Arizona, elle découvre une maison remplie de cadavres et piégée à l'explosif, propriété d'un cartel mexicain. Déterminée à mettre hors d'état de nuire ceux qui ont perpétré ce massacre, Kate se joint à une autre unité, beaucoup plus secrète celle-là, dirigée par l'agent spécial Matt Graver. La jeune policière y fraternise avec Alejandro, un mystérieux Colombien aux méthodes d'une redoutable efficacité. Or, le statut et le rôle de ce dernier dans la traque au baron de la drogue Diaz deviennent de moins et moins clairs à mesure que l'escouade se rapproche du but, dans les rues ultra-dangereuses de la ville frontalière de Juarez.

Thriller à l'efficacité indéniable, ce deuxième film américain du réalisateur de PRISONERS et INCENDIES repose sur une mise en scène d'une grande maîtrise, un montage vif, une musique anxiogène et une direction photo à la fois lumineuse et sèche. Mais le récit manque de complexité et les personnages, d'épaisseur, bien qu'ils soient défendus avec conviction.

Soudain, le silence

Canada. 2015. 85 min.

Drame de Michel Préfontaine avec Étienne Dupuis, Chantal Bellavance, Jacques L'Heureux, Marie-Ève Scarfone, Carl Béchard, Gino Quilico.

À quelques jours du récital qu'il doit donner à Montréal, un baryton français perd soudainement la voix. Chargée de veiller sur le chanteur désemparé, l'assistante du promoteur lui offre un surplus de réconfort, bien qu'il soit marié et père de famille.

Michel Préfontaine (MEDIUM BLUES) rend un hommage senti à l'art lyrique dans ce film très modeste, et hélas très maladroit. La prémisse est à moitié exploitée, au fil d'un récit mince, répétitif et navrant dans son illustration des clichés interculturels. Purement décoratif, le paysage montréalais est filmé de manière aléatoire. Enfin, l'interprétation sonne faux.

Le Stagiaire

États-Unis. 2015. 121 min.

Comédie de Nancy Meyers avec Robert De Niro, Anne Hathaway, Rene Russo, Adam DeVine, Reid Scott, Zack Pearlman.

Las de la retraite, Ben Whittaker, veuf de 70 ans, devient stagiaire pour un site internet de mode créé et dirigé par Jules Ostin, une trentenaire dépassée par le succès phénoménal de son entreprise. Bourreau de travail, Jules a de la difficulté à consacrer du temps à son mari, qui a sacrifié sa carrière pour élever leur fillette à la maison. Hautement apprécié par ses jeunes collègues grâce à son professionnalisme et à son amabilité, Ben attend patiemment que sa patronne, qui voit d'un mauvais oeil son embauche, lui assigne enfin des tâches. Tout en courtisant Fiona, ravissante massothérapeute sexagénaire oeuvrant pour la compagnie, le stagiaire se rend bientôt indispensable à Jules en améliorant le climat de travail. Poussée par son assistant à embaucher un pdg pour l'aider à gérer la boîte qui ne cesse de croître, la jeune femme d'affaires trouvera en Ben un sage conseiller, doublé d'un ami loyal.

Rompue aux comédies sentimentales (SOMETHING'S GOTTA GIVE, THE HOLIDAYS), Nancy Meyers verse cette fois dans le social avec cette gentille et amusante réflexion sur la conciliation travail-famille. Mis en scène avec métier, THE INTERN doit beaucoup au tandem formé par une Anne Hathaway pleine de charme et un Robert De Niro plus attachant que jamais.

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