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Essai routier Mercedes-Benz E400 Cabriolet 2016: l'essence même de la décapotable (PHOTOS)

Mercedes-Benz E400 Cabriolet 2016: l'essence même de la décapotable (PHOTOS)
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Mercedes-Benz offre tellement de versions de ses différents modèles qu’il n’est pas rare d’en oublier. La Classe E version cabriolet est un exemple. Perdue entre la spectaculaire SL et la petite SLK, la Classe E Cabriolet n’est pas la décapotable la plus en vue ni la plus remarquable de Mercedes-Benz, mais elle est probablement celle qui rejoint le mieux les besoins de l’acheteur typique de modèles cabriolets.

Ces derniers veulent avant tout profiter au maximum des journées ensoleillées en se baladant calmement les cheveux au vent, en route vers les vacances ou une fin de semaine loin de la ville. La Classe E Cabriolet ne vous donnera pas des performances époustouflantes comme une SL travaillée par AMG par exemple, mais qui saurait mettre à profit un moteur de plus de 500 ou 600 chevaux dans une décapotable? De toute façon, il faudra monter le toit si vous voulez le faire.

Notre modèle d’essai n’est pas non plus aussi agile qu’une SLK, mais il est plus confortable, et beaucoup plus spacieux. Et il permet à deux autres personnes de se joindre à vous et votre passager pour profiter des rayons de l’été « en gang ».

Mercedes-Benz E400 Cabriolet (1)

Mercedes-Benz E400 Cabriolet 2016

Je dois avouer que la Classe E Cabriolet, plus spécifiquement la E400 que j’ai essayée le temps d’une semaine où le ciel n’accueillit pratiquement aucun nuage, n’a aucunement fait monter mon adrénaline. Elle ne s’est pas fait remarquer non plus, et je n’ai que très rarement tenté de voir ce qu’elle avait dans le ventre en termes de performance.

J’ai plutôt profité de la vie derrière son volant, appréciant de plus en plus le confort de roulement propre à la marque à l’étoile d’argent, le support divin des sièges fermes qui ne viennent jamais bousculer votre quiétude, le silence de roulement même avec le toit baissé et l’équilibre global de la conduite qui permet au conducteur de diriger la voiture du bout des doigts. La Classe E Cabriolet est facile à conduire et se fait oublier, vous laissant apprécier tous les plaisirs qui viennent avec la conduite d’un modèle sans toit pendant les quelques mois où il est possible de le faire.

Est-ce qu’elle a des défauts? Évidemment. Premièrement, j’ai trouvé que le toit souple exigeait beaucoup de temps avant de remonter ou se retirer. Je suis peut-être difficile à cet égard et je suis conscient que la majorité des propriétaires ne le remarqueront même pas ou apprendrons à vivre avec cette réalité, mais il faut l’attendre un peu plus de 20 secondes. Au moins le toit peut s’opérer en roulant à une vitesse plus élevée que la moyenne.

Deuxièmement, la position du porte-gobelet au bas de la console centrale est telle que si vous avez des contenants trop hauts, vous aurez de la difficulté à accéder aux commandes de la climatisation. Puis il y a le fait que la Classe E Cabriolet n’est pas offerte avec le rouage intégral 4Matic. Ce n’est pas nécessairement un prérequis pour une voiture décapotable, mais ses rivaux principaux que sont la Audi A5 et la BMW Série 4 l’offrent.

De prime abord, ces deux modèles ne semblent pas des concurrents directs, surtout en termes de prix. C’est vrai qu’il y a plus de 10 000 $ de différence entre les modèles d'entrée de gamme de chaque manufacturier, et globalement la Classe E est plus raffinée, mais le fait demeure que vous pourrez conduire votre A5 ou votre Série 4 Cabriolet à longueur d’année sans tracas. Vous pourrez le faire avec la Classe E, mais ce ne sera pas aussi facile malgré tous les systèmes d’assistance à la traction et la stabilité de la Mercedes-Benz.

Mais bon, les acheteurs capables de se permettre les 71 300 $ pour la E400 et 81 500 $ pour l’E550 sont assurément en mesure de trouver un autre véhicule pour l’hiver.

Sous le capot, la E400 propose un moteur V6 biturbo de 3,0 litres développant 328 chevaux et 354 lb-pi de couple livré en partie à un peu plus de 1 250 tr/min. Malgré un poids non négligeable, le fait d’avoir le couple disponible à si bas régime permet des départs réconfortants tandis que les performances dans l’ensemble sont plus qu’adéquates. J’ai noté quelques hésitations de la mécanique lorsque je manœuvrais à basse vitesse, mais après quelques jours j’avais déjà saisi le niveau de sensibilité (pas très élevé) de la pédale droite.

Il n’est donc pas nécessaire à mon avis d’investir les quelque 10 000 $ de plus pour avoir droit au V8 de 402 chevaux de la E550. Vous aurez bien sûr droit à de meilleures performances, mais avec l’augmentation de la consommation qui suit.

Une fois en route, vous remarquerez tout d’abord le confort puis le silence. La Classe E Cabriolet est assurément l’une des options les plus intéressantes pour les consommateurs à la recherche d’une conduite paisible idéale pour une utilisation quotidienne. L’habitacle est également agréable autant à l’œil qu’au toucher.

Si la pluie devait venir gâcher la fête, le toit en toile (qui s’harmonise d’ailleurs très bien avec la carrosserie de sorte que vous n’aurez pas honte de vous présenter avec ce dernier en place) épais offre une insonorisation parfaite.

Peu importe la position de la capote, la Classe E cabriolet est d’une solidité redoutable et réconfortante. Aucune vibration, aucuns bruits. Comparativement aux deux rivales mentionnées précédemment, elle est à un niveau supérieur. La boîte de vitesse automatique à 7 rapports contribue à cette douceur, se faisant parfaitement oublier.

La Mercedes-Benz E400 met l’accent entièrement sur le confort, avec de bonnes performances offertes en cas de besoin. Elle est relativement pratique avec son coffre de 300 litres (le toit baissé) et 390 litres avec le toit en place, offre deux places accommodantes pour une décapotable, et, je me répète, une conduite douce et très agréable. Elle ne se fera pas nécessairement remarquer des passants par contre, et la conduire en hiver demandera un peu plus d’attention que si vous aviez entre les mains un véhicule à traction intégrale.

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