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Agressions sexuelles graves: un homme de Drummondville accusé d'avoir transmis délibérément une ITS

Un Drummondvillois accusé d'avoir transmis délibérément une ITS
Radio-Canada Estrie/Marie-Hélène Rousseau

Jean-Claude Tshibamba Muntu a formellement été accusé d'agressions sexuelles graves vendredi après-midi au Palais de justice de Victoriaville.

Il demeure détenu pour la fin de semaine et sera de retour lundi pour son enquête de remise en liberté.

L'homme de 54 ans de Drummondville fait face à des accusations d'agression sexuelle mettant la vie des victimes en danger. Au total, Jean-Claude Tshibamba Muntu aurait fait cinq victimes originaires du Centre-du-Québec, de l'Estrie et de la Montérégie.

Selon les premières informations obtenues par la Sûreté du Québec, le suspect aurait eu des relations sexuelles non protégées avec ses victimes, et leur aurait caché qu'il était atteint d'une infection transmise sexuellement (ITS). Pour l'instant, il n'a pas été possible de confirmer quelle était cette infection, mais selon l'acte d'accusation, Jean-Claude Tshibamba Muntu aurait mis la vie de ces femmes en danger.

« C'est un type d'agression à caractère sexuel parce que le consentement de la personne n'était pas libre et éclairé », explique Stéphanie Tremblay, intervenante au CALACS-Agression Estrie. « Cet homme-là doit donner toute l'information qu'il a en sa possession avant de demander le consentement à la personne. On pense aux conséquences que les victimes peuvent vivre. Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas eu de rapports violents qu'il n'y a pas de conséquences. »

En vertu du droit criminel canadien, une personne atteinte d'une ITS grave (exemple, le VIH) doit divulguer son état de santé à son/sa partenaire avant une relation sexuelle non protégée. Une personne ayant le VIH peut faire l'objet de poursuites criminelles pour non-divulgation de son état de santé, même si son/sa partenaire ne lui a pas posé la question avant la relation sexuelle. (Source : Réseau juridique canadien VIH/SIDA)

Une première femme a porté plainte à la police. Cette dernière a mené enquête et trouvé quatre autres présumées victimes. Toutes ces femmes avaient rencontré le suspect par le biais de sites de rencontre.

Les événements seraient survenus entre le 1er octobre 2012 et le 28 août dernier. D'autres victimes pourraient s'ajouter à la liste.

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