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L'Assemblée nationale reprend ses travaux... sans applaudissements (VIDÉO)

L'Assemblée nationale reprend ses travaux... sans applaudissements (VIDÉO)

Après trois mois d'interruption, les travaux reprendront à 14 h aujourd'hui à l'Assemblée nationale. La session s'annonce chargée pour les 125 députés, qui devront vraisemblablement s'habituer à ne pas applaudir, comme l'ont convenu les leaders parlementaires des trois principaux partis.

Le nouveau leader parlementaire du Parti québécois, Bernard Drainville, devrait en effet déposer mardi une motion interdisant les applaudissements lors de la période de questions, comme il l'a annoncé la semaine dernière.

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Le leader du gouvernement en Chambre, Jean-Marc Fournier, et son homologue de la Coalition avenir Québec, François Bonnardel, ont déjà fait savoir que leur parti l'appuiera, même s'ils estiment que le dépôt d'une motion pour y parvenir n'est pas nécessaire.

Selon nos informations, des négociations sur le libellé exact de cette motion étaient toujours en cours mardi matin.

M. Drainville estime que ce changement constituera un premier pas visant à faire diminuer le cynisme dont la population fait preuve à l'égard de ses élus. Reste à voir si cela contribuera bel et bien à réduire les effets de toge auxquels donne souvent lieu l'exercice.

L'opposition officielle fait peau neuve

Outre M. Drainville, la nouvelle session fournira l'occasion aux nouveaux membres du cabinet fantôme de chef péquiste, Pierre Karl Péladeau, de se faire valoir. Le cabinet fantôme a été remanié la semaine dernière.

La reprise des travaux offrira aussi au chef de l'opposition officielle l'occasion d'imprimer davantage sa marque, après avoir été élu chef du PQ en mai. M. Péladeau devrait aussi chercher à stimuler la base militante de son parti en mettant sur pied différents projets.

La décision de M. Péladeau de confier son bloc de contrôle de Québecor à une société mandataire pourrait aussi alimenter les débats.

La Coalition avenir Québec se présente pour sa part en chambre avec une députée en moins. Sylvie Roy, députée d'Arthabaska, a annoncé il y a quelques semaines qu'elle quittait le parti pour siéger comme indépendante en raison d'un différend avec son chef, François Legault.

La CAQ devra aussi se méfier d'une potentielle polarisation des débats entre le premier ministre Philippe Couillard et M. Péladeau, qui dit haut et fort vouloir ramener la question de la souveraineté du Québec à l'avant-plan.

Le parti de François Legault cherche actuellement à se redéfinir comme « parti nationaliste ».

Du côté des libéraux, deux nouveaux députés feront leur entrée à l'Assemblée nationale, soit Sébastien Proulx et Véronique Tremblay, respectivement élus lors d'élections partielles tenues dans Jean-Talon et Chauveau en juin dernier.

L'étude de projets de loi reprend

L'étude de plusieurs projets de loi reprendra, après avoir été interrompue à la fin de la session l'an dernier. C'est notamment le cas du projet de loi 59 sur les discours haineux, et du projet de loi 20 sur les conditions de rémunération des médecins.

Le premier ministre Philippe Couillard devrait quant à lui présenter de nouvelles cibles de réduction des gaz à effet de serre à l'horizon 2030, en vue de la conférence internationale sur le climat de Paris, à laquelle il doit assister.

Le ministre de l'Éducation François Blais devrait, quant à lui, déposer son projet de loi pour réformer les commissions scolaires. Il précisera alors la structure des organismes qui doivent prendre leur relève.

Les négociations dans le secteur public devraient également retenir beaucoup d'attention, alors qu'un premier syndicat, la Fédération autonome de l'enseignement, vient d'annoncer la tenue prochaine de trois journées de grève.

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