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Abolition du quart des postes à l'étranger: la ministre Christine St-Pierre justifie ses coupes

Abolition de postes à l'étranger: St-Pierre se justifie
PC

La ministre des Relations internationales, Christine St-Pierre, a tenté mardi de justifier son choix d'abolir le quart des postes formant le réseau de représentation du Québec à l'étranger en disant que dans le passé le gouvernement péquiste avait fait bien pire qu'elle.

Interpellée en Chambre, à l'occasion de la première période de questions de la nouvelle session parlementaire, Mme St-Pierre a fait valoir que le gouvernement de Lucien Bouchard avait coupé la moitié des délégations du Québec à l'étranger en 1996.

Elle a ajouté que le gouvernement actuellement au pouvoir avait pris l'engagement d'atteindre l'équilibre budgétaire, ce qui impliquait des efforts de tous les ministères.

En Chambre et plus tôt en point de presse, Mme St-Pierre a tenu à minimiser l'impact des coupes de personnel effectuées, en soutenant que certaines personnes touchées exerçaient des fonctions subalternes.

La Presse Canadienne rapportait dimanche que le processus en cours se traduira par l'abolition de 50 postes du réseau de la diplomatie québécoise, soit près du quart du total.

La porte-parole péquiste en matière internationale, la députée Carole Poirier, lui a lancé qu'elle cherchait à «défendre l'indéfendable». La veille, elle avait dit juger que la ministre n'était pas à sa place, ayant montré son incapacité à défendre son ministère autour de la table du conseil des ministres.

Mme Poirier juge que la politique du gouvernement actuel tranche radicalement avec la démarche entreprise par le Québec ces 50 dernières années.

«Pour les libéraux, c'est pas important que le Québec parle en son propre nom à l'international», a lancé Mme Poirier à la ministre mardi.

En 1996, le PQ «a passé à la tronçonneuse la moitié de toutes les représentations du Québec à l'international», a répliqué Mme St-Pierre.

«Nous avions des postes dont nous pouvions nous passer», a-t-elle ajouté. Parmi ces postes, certains étaient occupés par des personnes «au service des délégués», soit «des chauffeurs, des gouvernantes et des cuisiniers».

On ne peut donc pas en conclure, selon elle, que les coupes vont affecter «le rayonnement du Québec» à l'étranger.

Elle n'a pas dit quelle proportion des postes abolis étaient occupés par des professionnels, des gestionnaires et des diplomates de carrière.

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