SAINT-PÉTERSBOURG, Russie — Au moins 300 personnes ont manifesté à Saint-Pétersbourg, en Russie, pour contester la destruction, par des vandales inconnus, d'un bas-relief vieux d'un siècle représentant un Méphistophélès ricanant.
Les marcheurs ont réclamé une meilleure protection des édifices historiques et des parcs, qui sont, selon eux, menacés.
Le bas-relief en question, une représentation naïve du diable, était situé sur la façade d'un hôtel à Saint-Pétersbourg, une ville reconnue pour sa remarquable architecture. Sa destruction, en août dernier, a fait craindre une montée de l'intolérance religieuse en Russie.
Le mois dernier, des activistes ont également saccagé une exposition d'artistes non-conformistes à Moscou, clamant que ces oeuvres offensaient les chrétiens.
Alexander Kobrinsky, un député de Saint-Pétersbourg présent à la manifestation de dimanche, a déclaré que l'objectif de celle-ci était de «défendre (la) ville des vandales, des entreprises de construction et même des organisations religieuses».
De son côté, Irina Kruglova, une manifestante de 67 ans, a affirmé être venue «défendre sa ville contre le vandalisme et la cupidité».
The Associated Press