Un candidat libéral s’est excusé pour une série de tweets injurieux qui datent d’il y a quelques années, expliquant « qu’ils ne reflètent pas » qui il est aujourd’hui.
Chris Brown, qui se présente en Alberta, a expliqué sur le site du Parti libéral jeudi que son manque de jugement sur les réseaux sociaux en 2009 s’explique par une tragédie dans sa vie personnelle.
« Cette détresse affective a mené à un problème de dépendance à l’alcool, écrit-il. Je ne suis pas très fier de cette période dans ma vie, mais avec l’aide de ma famille et de mes amis, je suis fier de dire que tout ceci est maintenant derrière moi. »
Brown se présente dans la circonscription de Peace River-Westlock sous la bannière libérale.
Lors d’un événement à Vancouver plus tôt jeudi, le chef Justin Trudeau a reconnu la controverse et a dit qu’il avait l’intention de parler à Brown dans la journée.
Mercredi, Brown a été critiqué en raison de langage offensant qui visait les femmes dans une poignée de tweets il y a six ans. Ils ont été publiés sur un compte Twitter portant son nom.
Le compte en question n’existait plus au moment de la publication de cet article.
Voici sa lettre d'excuses traduite par le HuffPost :
Je m’excuse sincèrement pour les commentaires injurieux écrits sur les réseaux sociaux dans le passé. Ces commentaires étaient inappropriés et ne reflètent pas le niveau de professionnalisme que doivent donner ceux qui veulent briguer les suffrages. Ceci n’est pas une excuse, mais laissez-moi remettre ces commentaires en contexte. En 2009, ma conjointe est décédée des suites d’un accident de voiture dans lequel un chauffeur ivre était impliqué. C’était un moment très difficile dans ma vie personnelle et c’est quelque chose que je ne souhaite à personne. Cette détresse affective a mené à un problème de dépendance à l’alcool. Je ne suis pas très fier de cette période dans ma vie, mais avec l’aide de ma famille et de mes amis, je suis fier de dire que tout ceci est maintenant derrière moi. Je suis allé de l’avant avec ma vie, et je me dédie maintenant à redonner à ma communauté et servir les résidents de Peace River-Westlock. Encore une fois, je tiens à m’excuse pour des commentaires injurieux et je réitère qu’ils ne reflètent pas qui je suis aujourd’hui.
Cet article initialement publié sur le Huffington Post Canada a été traduit de l’anglais par Catherine Lévesque.
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