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Le Parti libéral promet un accès plus facile à l'assurance-emploi

Le PLC promet un accès plus facile à l'assurance-emploi
BRAMPTON, ON- AUGUST 25 - Federal Liberal Leader Justin Trudeau greets the audience as he campaigns during the Canadian Federal Election at the Embassy Grand Convention Centre in Brampton. August 25, 2015. (Steve Russell/Toronto Star via Getty Images)
Steve Russell via Getty Images
BRAMPTON, ON- AUGUST 25 - Federal Liberal Leader Justin Trudeau greets the audience as he campaigns during the Canadian Federal Election at the Embassy Grand Convention Centre in Brampton. August 25, 2015. (Steve Russell/Toronto Star via Getty Images)

Le chef du Parti libéral du Canada promet d'élargir l'accès et de réduire les cotisations à l'assurance-emploi s'il est élu à la tête du prochain gouvernement.

De passage à Bouctouche, au Nouveau-Brunswick, province de l'Atlantique où le travail saisonnier donne de l'importance à ce programme, Justin Trudeau a promis qu'il diminuerait le délai de carence avant le versement de prestations de deux semaines à une seule.

De plus, il promet d'éliminer la pénalité de 910 heures pour l'admissibilité à des prestations, pour les nouveaux travailleurs et ceux faisant un retour sur le marché du travail.

Ces changements à l'assurance-emploi entreraient en vigueur « au cours de l'année civile 2017 ». Du même coup, le Parti libéral annulerait les changements apportés au programme par les conservateurs en 2012.

À compter du 1er janvier 2017, un éventuel gouvernement libéral réduirait les cotisations à l'assurance-emploi des employeurs et des employés de 1,88 $ à 1,65 $ par tranche de 100 $ de la rémunération assurable, tandis que celles du gouvernement seraient de 1,49 $. M. Trudeau a expliqué que l'assurance-emploi ne devrait pas être une source de revenus servant à payer pour d'autres programmes gouvernementaux.

Les libéraux promettent d'investir 500 millions de dollars de plus par année dans la formation professionnelle, en collaborant avec les provinces qui établiront leurs priorités.

M. Trudeau a également rappelé une promesse faite il y a quelques semaines de rendre plus flexibles les prestations dans le cadre des programmes de congé parental et de congé pour aidant naturel.

Le chef libéral a remercié le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Brian Gallant, présent au point de presse, pour son appui dans cette campagne électorale.

Toujours pas d'ouverture à une coalition formelle

Tandis que se succèdent les sondages montrant une course serrée entre les trois partis fédéraux, la possibilité d'une coalition gouvernementale continue d'être évoquée par les journalistes.

Lors d'un point de presse tenu plus tôt à Amherst, en Nouvelle-Écosse, Justin Trudeau a de nouveau écarté l'idée d'une « coalition formelle », tout en se disant ouvert à travailler avec les autres « pour s'assurer que les lois adoptées en Chambre soient adaptées aux besoins des Canadiens ».

« Nous n'avons pas seulement besoin d'un gouvernement différent, mais d'un meilleur gouvernement », a affirmé le chef libéral, soulignant que « plus de 60 % des Canadiens veulent un autre premier ministre », selon les sondages.

« L'approche de M. Harper a échoué et, après ces élections, M. Harper ne sera plus premier ministre. »

— Justin Trudeau, chef du Parti libéral

M. Trudeau estime que le Parti libéral offre le meilleur gouvernement pour les Canadiens et tente d'associer ses adversaires conservateur et néo-démocrate sur le plan économique. En réponse aux questions sur la possibilité d'une coalition, le chef libéral a de nouveau accusé Thomas Mulcair d'avoir adopté « le cadre économique de Stephen Harper » en promettant d'équilibrer le budget fédéral dès la prochaine année financière.

« Le fait que M. Mulcair s'est aligné derrière les politiques économiques de M. Harper signifie qu'il ne comprend pas ce dont les Canadiens ont besoin », a lancé Justin Trudeau, rappelant de nouveau son plan d'investissement dans les infrastructures, pour créer de l'emploi et de la croissance, au prix de trois années déficitaires.

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