La dernière couverture de la version sud-coréenne de Maxim est au cœur d'une polémique. En cause? La Une, visible ci-dessous, du magazine masculin montrant l'acteur Byeong-ok Kim et une paire de jambes entravées est accusée de faire l'apologie des crimes sexuels contre les femmes.
Accompagné du sous-titre "le vrai bad guy", Byeong-ok Kim, qui joue notamment dans Oldboy, Sympathy for Lady Vengeance ou Chronicle of a Blood Merchant, fume une cigarette à côté d'un coffre entrouvert.
À l'intérieur du magazine, d'autres photos de la mannequin, chaussures à talon ou jambes attachées, ont choqué l'opinion publique qui a dénoncé une apologie de la violence.
Maxim Corée a tenté de défendre son numéro de septembre par l'intermédiaire de son rédacteur en chef, Young-bee Lee. "Nous avons utilisé une ambiance de film noir pour dépeindre une scène de crime. (...) Il n'y a aucun indice de violences sexuelles dans ces photos et aucun fantasme."
Des milliers de personnes ont signé une pétition sur Avaaz.org demandant le retrait des points de vente de cette édition de septembre.
La pétition réfute les arguments avancés par le magazine: "Maxim s'adresse à une population adulte et masculine. Ce n'est pas un secret. Transformer les femmes en objet sexuel, c'est leur travail au quotidien. Il semble naturel que les crimes sexuels soient sous-entendus quand un média lié au sexe met en scène un criminel masculin et une victime féminine."
Megalia 4, un site féministe coréen, a aussi répliqué en jugeant que l'explication de Maxim était "absurde". "Il y a des éléments de meurtre, de kidnapping et aucune référence à un 'crime sexuel'? Pourquoi alors la victime est une femme?"
La Maxim Girl 2014, Doo-ri Jung s'est aussi exprimée au sujet de la Une. Elle a apporté son soutien à Megalia 4, ajoutant qu'elle ne poserait plus pour Maxim.
Interrogé par le HuffPost américain, un représentant de Maxim aux États-Unis s'est lui désolidarisé de la Une controversée. "Cette couverture et la série de photos publiées par Maxim Corée sont profondément troublantes. Nous la condamnons fermement."
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