«Des niaiseries entre adolescents». Voilà comment la candidate du Bloc québécois qui a fait l'objet de railleries la semaine dernière a qualifié mercredi ses propos qui ont fait le tour du web. Sur les ondes du 98,5 FM, mercredi matin, la jeune femme de 18 ans a tenté de justifier pourquoi elle a écrit sur les réseaux sociaux qu'en cas d'attaque nucléaire, elle aurait besoin de «son cell, un pénis et ben des chips».
«C’est tellement banal. J’étais avec mon beau-frère de 14 ans. On s’ennuyait un peu. Lui aussi avait un compte ask.fm. On s’est mis à se poser plein de questions nounounes et se répondre des niaiseries entre adolescents qu’on était», a-t-elle déclaré à l'animateur Paul Arcand.
C'est l'équipe de l'émission Infoman qui a déterré ces lignes écrites par celle qui se surnomme «VirJiny Provost» la semaine dernière. «Catastrophée» par l'attention médiatique dont elle a fait l'objet, la candidate bloquiste de Mégantic-L'Érable a décidé de fermer ses comptes sur les médias sociaux.
Elle a finalement décidé de répondre aux critiques et de s'exprimer publiquement.
«C'était une simple blague, ce n'était pas sexiste, pas homophobe, pas xénophobe, pas raciste; je ne comprenais pas ce qui se passait. Il y avait beaucoup de haine sur les réseaux sociaux; je me faisais traiter de pute pis j'avais pas besoin de ça. Je voulais laisser la poussière retomber.»
Gardant le sens de l'humour, elle a accepté de se plier à nouveau au jeu de répondre à la question «qu’apporteriez-vous si jamais il y avait une guerre nucléaire?». «Puisque je suis en campagne électorale, une machine à café, le programme du parti, et tous les électeurs de Mégantic-L’Érable», a-t-elle répondu.