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La Coalition avenir québec se targue d'incarner le «néo-nationalisme» (VIDÉO)

La CAQ se targue d'être le parti du «néo-nationalisme» (VIDÉO)

Les troupes de la Coalition avenir Québec (CAQ) estiment qu'elles n'ont d'autre choix que de se positionner vis-à-vis de leurs rivaux sur l'avenir politique du Québec. Et c'est cet après-midi que leur chef, François Legault, définira la position de son parti. Mais en matinée, l'essentiel du message avait déjà été livré : la CAQ, comme l'a expliqué la députée Nathalie Roy, est une coalition de nationalistes qui veut travailler pour avoir un Québec fort à l'intérieur du Canada.

Cette position, la CAQ l'a peaufinée à l'occasion de son caucus présessionnel qu'elle tient à Scott, en Beauce. « On discute, on est en train de travailler là-dessus et c'est important de prendre notre temps », a expliqué Nathalie Roy en conférence de presse. Du temps, il en faudra aux effectifs de la CA pour expliquer comment, et pourquoi, ils se définissent comme nationalistes dans le Canada, mais non comme des fédéralistes.

Une question délicate

« C'est pas une question facile en soi, a reconnu le député François Paradis. On parle d'un Québec fort dans le Canada. [...] et il n'y aura pas de référendum. Je pense que c'est très très différent de ce que le Parti libéral propose. »

« Moi j'ai toujours cru au Québec et j'ai toujours cru que le Québec pouvait être fort dans le Canada. Je pense qu'il y a moyen, ensemble, de faire des choses, avoir davantage d'options et de pouvoir.[...] C'est du nationalisme d'ouverture. »

— François Paradis, député de Lévis

Un nouveau venu qui dérange

En entrevue à Midi Info, sur les ondes d'ICI Radio-Canada Première, le chef de la CAQ François Legault a réitéré que cette prise de position a été rendue nécessaire par l'arrivée de Pierre Karl Péladeau à la tête du Parti québécois. Une arrivée qui a polarisé le débat. « Il y a trois ans, Pauline Marois ne parlait pas d'indépendance, rappelle M. Legault. Pierre Karl Péladeau, lui, ne parle que de ça. La CAQ doit préciser sa position ».

« Les plaques tectoniques sont en train de changer. »

— François Legault, chef de la Coalition avenir Québec et député de l'Assomption

M. Legault a lui-même abandonné ses idéaux souverainistes dans son parcours politique au cours duquel il a été ministre au sein d'un gouvernement péquiste. Il affirme comprendre les Québécois qui « ne souhaitent pas le statu quo et qui veulent faire progresser le Québec dans le Canada ».

Couillard, un fédéraliste « timide »

Le chef de la CAQ critique le premier ministre Philippe Couillard, qui, à son avis, se montre timide vis-à-vis du fédéral, notamment en matière de langue et d'immigration.

Outre l'arrivée de Pierre Karl Péladeau à la tête du PQ, un autre événement est venu bousculer la CAQ : sa défaite cuisante en juin dans la circonscription de Chauveau, aux mains du Parti libéral. « Je veux qu'on ait une position mieux définie, affirme François Legault, pour que M. Couillard ne puisse pas faire comme dans Chauveau, se promener et dire : "M. Legault n'a pas de position, dire que les caquistes sont sur la clôture, dire qu'ils vont peut-être s'associer à Pierre Karl Péladeau". »

7 novembre 1998

La carrière de François Legault

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