Le ministre du Travail, Sam Hamad, affirme que le gouvernement du Québec va imposer une loi spéciale cet automne si la Corporation des concessionnaires automobiles du Saguenay-Lac-Saint-Jean et le syndicat des employés de garage ne parviennent pas à une entente négociée.
Les parties poursuivent leurs négociations devant le médiateur nommé par Québec, Normand Gauthier. Deux rencontres ont d'ailleurs eu lieu lundi et mardi.
Le ministre Hamad refuse de fixer une échéance précise aux discussions, se limitant à parler de l'automne. « Évidemment, une entente négociée, c'est la meilleure entente, souligne-t-il. Mais vous le savez, c'est un conflit triste pour la région, pour les concessionnaires, pour les travailleurs et leurs familles, et nous trouvons que le conflit dure longtemps. »
Les effets du lock-out sur l'économie du Saguenay-Lac-Saint-Jean, sur les travailleurs et les concessionnaires incitent le gouvernement à intervenir dans un conflit privé.
En entrevue à l'émission Café, boulot, Dodo, le ministre du Travail a refusé de commenter les négociations en cours pour ne pas nuire aux pourparlers. « Le médiateur fait son possible. Si les deux parties ne veulent pas se marier, le médiateur ne peut pas faire plus », reconnaît toutefois Sam Hamad.
En mai dernier, Québec avait déjà indiqué qu'une intervention gouvernementale était envisagée pour forcer le retour au travail des 450 employés de garage mis en lock-out par 25 concessionnaires automobiles du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Le conflit de travail, amorcé en mars 2013, dure depuis plus de 29 mois.
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