QUÉBEC - Il est officiellement candidat pour le Parti conservateur dans la circonscription de Québec. Pourtant, lundi, le parti refusait de donner plus d'informations sur Pierre-Thomas Asselin.
Son nom, sa photo. C'est tout.
Son responsable des communications, André Langlois, refusait même de fournir son C.V. ou quelques informations sur son parcours, rapportait le quotidien Le Soleil.
Quel est sa profession? Quel âge-t-il? «Ce n'est pas le temps d'en parler», a répliqué le responsable à la journaliste du Soleil. En fait, le candidat ne donnerait pas d'entrevues avant le mois de septembre, ajoutait-il.
Dans les camps adverses, on s'étonnait de tant de cachotteries. «C'est le seul candidat de la région de Québec qu'on ne connaît pas. On ne sait rien sur lui», confie-t-on.
Revirement de situation mardi, alors qu'on blâme un bénévole pour son excès de zèle. «Le bénévole a pris un petit peu trop d'initiatives dans ses commentaires», explique la nouvelle responsable des communications de Pierre-Thomas Asselin, Catherine Major.
Elle remplace André Langlois dans ses fonctions depuis mardi matin. Ce dernier demeure toutefois bénévole au sein de l'équipe. «Il a voulu bien faire en donnant ces réponses-là, mais ce n'était pas approuvé», affirme Catherine Major.
Quant à Pierre-Thomas Asselin, il n'est pas caché, jure-t-on. «Non, il n'est pas caché. Il est sur le terrain», lance Catherine Major en riant.
Selon une minibio fournie par la responsable des communications, Pierre-Thomas Asselin travaille depuis le mois de septembre 2014 pour le whip en chef du gouvernement, John Duncan. Son rôle n'est pas précisé.
Âgé de 28 ans, il a rejoint la Réserve navale de la Marine royale canadienne en 2009 où il a obtenu le grade de Matelot 1. Il est né à Québec et est le fils de Jean-Pierre Asselin, entrepreneur et candidat conservateur dans la circonscription de Louis-Hébert.
M. Asselin a étudié à l'Université Laval de 2006 à 2011, en «Études Internationales et Langues Modernes, profil développement International». Il parle le Mandarin.
Il poursuit présentement une Maîtrise à l’École Nationale d’Administration Publique (ENAP), profil administration internationale
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