L'Union des tenanciers de bars critique les dispositions du projet de loi anti-tabac portant sur les terrasses et menace de contester la future loi devant les tribunaux si le gouvernement va de l'avant avec son projet.
Au cours d'une rencontre avec la presse, mardi à Montréal, le président du regroupement, Peter Sergakis, a soutenu que le fait d'interdire de fumer sur les terrasses des bars et resto-bars occasionnerait une baisse de 10% du chiffre d'affaires des établissements, soit 37 000 $ en moyenne, par année. Selon lui, il s'agirait d'un véritable «désastre».
M. Sergakis propose une solution de rechange, à savoir diviser les terrasses en deux sections, pour fumeurs et non-fumeurs, afin de respecter une distance d'un mètre et demi entre ceux-ci pour que la fumée puisse se dissiper.
À défaut d'obtenir gain de cause, M. Sergakis menace de contester la loi devant les tribunaux.
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