Pour prôner l'auto-acceptation, cette femme nommée Jae West, a trouvé un moyen radical.
Dans une vidéo publiée ce 14 août, la jeune fille se déshabille sur la place de Piccadilly Circus à Londres. En sous-vêtements et les yeux bandés, Jae prend racine avec une pancarte pour expliquer sa démarche.
"Je me tiens devant vous au nom de tous ceux qui ont eu un jour des troubles alimentaires ou qui ont été confrontés à des troubles de l'image de soi. Pour soutenir l'auto-acceptation, dessinez un cœur sur ma peau". Après quelques minutes, les premiers dessins commencent à affluer.
Cette militante affirme avoir été très émue par le comportement des passants: "Un des moments les plus émouvants de la journée était d'entendre un père expliquer à ses enfants ce que j'étais en train de faire. Il était d'accord avec le fait que tous devraient s'aimer, eux et leur corps, tels qu'ils ont été faits", écrit-elle sur son blog. "Si tout le monde pouvait savoir à quel point ils sont beaux depuis leur enfance, je crois que ce monde serait très différent de ce qu'il est aujourd'hui", conclut-elle.
Mais que fait la police?
Au cours de ce même billet, la militante affirme que "la police anglaise a soutenu [sa] décision" et lui a juste demandé si d'autres personnes la surveillaient "pour des raisons de sécurité".
Il ne s'agit pas d'un acte anodin pour Jae. La femme est membre d'un mouvement australien appelé "The Liberators International". Ce groupe appelle notamment les foules à aller au-delà des différences pour y découvrir "l'humanité et l'amour qui se cachent derrière".
Ce n'est pas la première fois que ce concept du Blind Test Experiment est utilisé par les membres. En mars dernier, une aborigène (habillée cette fois) s'était bandé les yeux sur une plage australienne et avait placé un écriteau à ses pieds sur lequel était écrit "Je vous fais confiance, me faites-vous confiance? Faisons-nous un câlin". Le but? Connaître la perception des aborigènes dans ce pays. Une opération qui s'est révélée plus que concluante.
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