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Arts martiaux mixtes : pas de combat facile pour Olivier Aubin-Mercier

Pas de combat facile pour Aubin-Mercier
Olivier Aubin-Mercier/Facebook

MONTRÉAL – Olivier Aubin-Mercier est encore en apprentissage de son sport. Son talent naturel, son instinct et son passé de judoka lui ont permis de se construire un chemin vers les ligues majeures des arts martiaux mixtes (AMM), l’Ultimate Fighting Championship (UFC).

« Quand je regarde ça…j’ai plus de combats dans l’UFC que de duels dans les plus petites organisations. Et dans l’UFC, il n’y a pas de combat facile! », a expliqué l’athlète de St-Bruno-de-Montarville, qui s’est fait connaître internationalement en étant finaliste de l’émission de télé-réalité The Ultimate Figher Nations : Canada vs. Australia.

« Lors de mon dernier affrontement (une victoire par soumission, le 25 avril au Centre Bell, contre l’Américain David Michaud), j’étais content de ma performance même si j’ai fait de grosses erreurs. Je prends de l’expérience! », a-t-il continué.

Le 23 août à Saskatoon, lors de l’événement UFC Fight Night 74, Aubin-Mercier (6-1) fera face à l’Américain Tony Simms (12-2).

Comme à l’habitude, le pugiliste âgé de 26 ans ne s’attend pas à une promenade dans le parc...surtout qu’il a changé d’adversaire tout récemment.

« Je devais initialement affronter un autre Américain, Chris Wade, un champion de lutte. Finalement, je ferai face à un gars qui aime se battre debout. J’ai dû complètement changer ma préparation, a-t-il souligné. À mon avis, Simms est plus dangereux. C’est un beau défi! »

Par ailleurs, le gladiateur surnommé « The Québec Kid » ne sera pas le seul Québécois sur cette carte, puisque Patrick Côté, Valérie Létourneau et Yves Jabouin seront aussi en action.

La vie de combattant

L’ex-membre de l’équipe canadienne de judo se consacre aux AMM à temps plein. Ses quelques commanditaires (Nutrition Fit Plus et restaurant Joe Beef), en plus de ses bourses, lui permettent de vivre de sa passion.

Lily-Anne, sa petite fille, commence également à saisir quel métier fait son père.

« Quand j’arrive à la garderie et que j’ai quelques poques, elle rit de moi, a-t-il confié, sourire en coin. Je crois qu’elle comprend mon travail. Elle sait que je me bats. »

« Le stress, ce n’est pas uniquement moi qui doit le vivre. Du côté de ma famille et pour ma copine, c’est aussi un stress », a-t-il ajouté, parfaitement lucide mais en paix avec son choix de vie.

UFC: «The Ultimate Fighter Finale» à Québec (16 avril 2014)

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