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Hans Marotte, candidat néodémocrate, trouve pitoyables les attaques conservatrices sur ses commentaires sur la Palestine

Les attaques conservatrices sont pitoyables, dit Hans Marotte
CP

Un candidat néodémocrate s'est récemment attiré des critiques pour des commentaires faits il y a 25 ans au sujet de l'intifada palestinienne. Aujourd'hui, Hans Marotte affirme que les attaques du Parti conservateur sont un «compliment».

Le militant nationaliste et défenseur bien connu des droits des chômeurs trouve «un peu pitoyable» le fait de ressortir des commentaires qu'il a écrit il y a si longtemps, a-t-il confié au Huffington Post Québec.

«J'espère qu'ils vont avoir autre chose de plus récent», lance-t-il.

Hans Marotte souligne que le PDG de B'nai Brith, Michael Mostyn, affirme dans un article du Huffington Post Canadaqu'il a tenté de le contacter pour vérifier la véracité de ses propos.

Pourtant, le candidat affirme que personne n'a tenté de le contacter.

«J'ai vu dans l'article qu'ils essayaient de communiquer avec moi, mais ils n'ont pas communiqué avec moi d'aucune façon. Je suis très facilement rejoignable, s'ils veulent communiquer avec moi, je suis très ouvert, il n'y a pas de problème», dit-il.

Hans Marotte n'a pas précisé s'il croit toujours que la première intifada — un soulèvement populaire qui a causé la mort de plus de 1 000 Palestiniens et 100 Israéliens — était justifiée. Un porte-parole du NPD, Marc-André Viau, affirme que le candidat soutient la position du parti qui favorise la création de deux États.

Le candidat de la circonscription de Saint-Jean ne croit pas que les conservateurs ont sali sa réputation. Au contraire, «je prends ça comme un compliment», dit-il.

Un autre candidat néo-démocrate, Morgan Wheeldon, de la circonscription de Kings-Hants en Nouvelle-Écosse, a été forcé de démissionner dimanche dernier après qu'un site Web conservateur eut rapporté ses propos où il affirmait que certaines personnes estiment qu'Israël est coupable de nettoyage ethnique.

Un porte-parole conservateur, Stephen Lecce, a affirmé que son parti voulait illustrer la présence «d'éléments radicaux» au sein de l'équipe du chef néo-démocrate, Thomas Mulcair.

Ce texte est d'abord paru en anglais sur le Huffington Post Canada.

Éric Girard (Lac-Saint-Louis, PCC)

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