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Stephen Harper continue de dire ne pas avoir été au courant du paiement à Mike Duffy

Harper continue de dire ne pas avoir été au courant du paiement à Duffy

OTTAWA _ Le premier ministre Stephen Harper a de nouveau soutenu que les trois mots qui pourraient le lier au scandale du sénateur Mike Duffy _ "good to go" _ ne sont pas les siens.

La question de l'aval du premier ministre conservateur sera sans doute abordée dans les prochains jours, alors que le procès de M. Duffy pour fraude, corruption et abus de confiance reprendra à Ottawa. L'ancien chef de cabinet de Stephen Harper, Nigel Wright, doit témoigner cette semaine.

M. Wright est celui qui a écrit la célèbre phrase à laquelle les partis d'opposition ont souvent fait référence pour tenter de lier M. Harper à l'affaire Duffy _ "Nous avons l'accord du premier ministre" ("We are good to go from the PM", en anglais) _ dans un courriel adressé à ses collègues du Bureau du premier ministre, le 22 février 2013.

Présentée dans les documents de cour de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), la chaîne de courriels concernant l'utilisation de fonds du Parti conservateur pour couvrir les réclamations douteuses d'indemnités de séjour de M. Duffy démontre que Nigel Wright désirait parler avec Stephen Harper "avant que tout ne soit considéré comme définitif".

"Les mots que vous citez ne sont pas mes mots. Ce sont ceux de quelqu'un d'autre", a affirmé le premier ministre dimanche, interrogé au sujet du procès Duffy au cours d'un évènement de campagne électorale à Ottawa.

"Je l'ai dit à plusieurs reprises, et je crois que les faits sont clairs, je ne savais pas que M. Wright avait effectué un paiement à M. Duffy, et, aussitôt que je l'ai su, je l'ai rendu public et M. Wright a été clair là-dessus", a-t-il poursuivi.

M. Harper a ajouté que dans ses documents de cour, la GRC a affirmé qu'il n'y avait rien qui suggérait que le premier ministre ait été au courant du chèque de 90 000$ que Nigel Wright a fait à Mike Duffy pour lui permettre de rembourser une partie des indemnités de séjour perçues pour sa maison d'Ottawa alors qu'il était sénateur de l'le-du-Prince-Édouard.

La GRC n'a pas inculpé Nigel Wright pour son rôle dans l'affaire Duffy, déclarant que les preuves ne permettaient pas de déposer des accusations.

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