YORK, Pa. — Un homme du Maine qui parcourait les États-Unis pour documenter les lieux de dernier repos de poètes disparus a terminé sa tournée estivale, durant laquelle il a franchi le cap des 500 tombes.
Walter Skold, fondateur de la Dead Poets Society of America (La Société américaine des poètes disparus), a finalisé son parcours sur les sépultures de Philip Pendleton Cooke à Millwood, en Virginie, et de Marianne Moore à Gettysburg, en Pennsylvanie.
M. Skold a également visité le cimetière dans lequel son père est enterré, à York, en Pennsylvanie. Il se dirigeait vendredi vers sa maison située à Freeport, dans le Maine.
Il s'est surtout promené dans le sud profond du pays. En tout, il a visité 97 tombes sur 70 jours cette année, ce qui porte à 530 le nombre total de pierres tombales visitées depuis le début de sa tournée.
Il a affirmé que l'un de ses plus beaux moments avait été la visite d'un mémorial instauré à la mémoire de quatre filles tuées dans l'explosion d'une église de Birmingham, en Alabama, en 1963. Il a profité du moment pour s'arrêter à cet endroit et y lire «Ballad of Birmingham» de l'auteur Dudley Randall.
Le nom de la Dead Poets Society of America a été en partie inspiré par le film «Dead Poets Society» («La Société des poètes disparus»), sorti en 1989 et mettant en vedette Robin Williams.
The Associated Press