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La chef du Parti vert, Elizabeth May, était prédestinée à la politique

La chef du Parti vert, Elizabeth May, était prédestinée à la politique

OTTAWA — Lorsqu'elle était petite, au Connecticut, Elizabeth May donnait ses économies à ses candidats au Congrès préférés. Trois ancêtres de la chef du Parti vert ont signé la Déclaration d'indépendance des États-Unis. Et le futur président Bill Clinton lui a écrit une lettre de recommandation qui l'a aidée à entrer dans une école de droit.

Il était inévitable qu'elle allait se retrouver en politique — bien que ce soit au Canada, son pays d'adoption juste au nord de la frontière.

Depuis qu'elle est devenue chef du Parti vert, il y a neuf ans, elle a réussi à se mériter non seulement un siège à la Chambre des communes, mais aussi une place dans le débat national. Le député ontarien Bruce Hyer est le seul autre député vert au Parlement.

À présent, elle doit gagner le soutien d'assez d'électeurs pour faire fructifier ces efforts et obtenir une présence qui aura plus de poids.

Son objectif pour ces élections est de 16 sièges. Le Parti vert espère profiter de la force des partisans de Mme May sur l'île de Vancouver, ainsi que dans d'autres niches de partisans à travers le pays. Avec 12 sièges le 19 octobre, il aurait le statut de parti officiel ainsi que les ressources supplémentaires qui viennent avec.

Le but ultime, toutefois, est de faire élire assez de députés pour influencer la prise de décision dans ce qui sera, selon plusieurs, un gouvernement minoritaire.

Les verts ont d'ailleurs clairement dit qu'ils étaient prêts à collaborer avec tout parti qui ferait avancer leurs politiques en matière de changements climatiques, d'assurance-médicaments et de réforme électorale.

La collaboration est fondamentale pour Mme May.

«Ma vision me vient d'une enfance exceptionnellement politique, une éducation militante et un profond amour pour la démocratie», écrivait-elle en 2014 dans son livre «Who We Are: Reflections on My Life and Canada».

«Elle vient du fait de savoir que travailler ensemble change le monde.»

Née aux États-Unis, dans la campagne du Connecticut, Elizabeth May, 61 ans, a été marquée pour la vie par sa mère, une militante pour la paix et les droits civiques qui s'est aussi impliquée dans des campagnes politiques.

Un jour, l'agneau chéri de la famille meurt de manière mystérieuse. Des années plus tard, à l'école secondaire, la jeune Elizabeth lit sur l'empoisonnement aux pesticides des moutons en Arizona. Elle enquête chez elle, à Bloomfield, et découvre que des pesticides avaient été vaporisés le long des routes où son agneau aimait marcher.

Une environnementaliste était née, et elle jouerait ensuite un rôle dans les mouvements contre la vaporisation aérienne de pesticides planifiée sur les forêts de la Nouvelle-Écosse.

Jim Bronskill, La Presse Canadienne

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