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Art-À-Porter, la galerie d'art portable (PHOTOS)

Art-À-Porter, la galerie d'art portable (PHOTOS)
Art-A-Porter

Une galerie d’art portable, voilà le projet de Thierry Charlebois et Louis Moreau, associés dans l’aventure Art-À-Porter.

Le principe? Un commissaire travaille avec les entrepreneurs pour cibler des œuvres, œuvres qui seront ensuite appliquées sur des morceaux de vêtements, qui servent de canevas. L’art exposé sur les vêtements, faits à Montréal, est fréquemment renouvelé. « On sort une nouvelle exposition toutes les deux semaines », explique Thierry Charlebois, qui préfère parler d’exposition que de collection.

En ce qui concerne les oeuvres qui sont appliquées sur les morceaux de vêtements, elles sont pour l'instant celles déjà existantes de Webb, Monica Trastoy, J.D Doria et Erin Case. « On utilise notre vision pour interpréter l’oeuvre. Elle ne sera pas représentée nécessairement en intégralité sur le morceau, des fois ça peut être un zoom in, certaines parties seulement ou même un appliqué sur la poche, par exemple », raconte Charlebois.

Le texte se poursuit sous la galerie.

Art-À-Porter

Plus que du vêtement

Art-À-Porter offre une avenue intéressante pour les collectionneurs qui douteraient de l’intérêt d’une œuvre d’art portable. « Si vous prenez du poids, vous mettez du ketchup dessus, on le remplace, explique Charlebois. C’est plus de l’art qu’un vêtement, on a donc décidé d’offrir la garantie à vie sur tous les achats. »

Une façon d’assurer le consommateur qu’il fait un achat durable. « Chaque pièce est numérotée d’une manière unique, soutient-il. Et lors du remplacement du vêtement, on s’assure d’envoyer une preuve que l’original aura été détruit, avant de renvoyer au collectionneur une nouvelle pièce ornée de la même œuvre d’art. »

Une association qui dure

Art-À-Porter n'est pas la première association professionnelle de Charlebois et Moreau. Les deux hommes sont aussi derrière la griffe à succès Against Nudity. L'idée d'une galerie d'art portable est venue de Moreau, une idée folle à première vue, qui a emballé les deux créateurs. Avec Art-À-Porter, ils ne pourraient être plus loin des créations d'Against Nudity. « Il n'y a aucun lien entre les deux, ce sont deux lignes complètement différentes », affirme Charlebois.

S'ils n'écartent pas la possibilité d'ouvrir leur propre galerie, les créateurs ne se voient pas vendre leurs morceaux dans une boutique quelconque, vu la nature particulière d'Art-À-Porter. « On vend de l'art, pas des vêtements, estime Thierry Charlebois. Donc le jour où on vient mettre mon t-shirt à côté d'un t-shirt normal, on vient de perdre quelque chose. »

Art-À-Porter souhaite en effet s'éloigner de la mode facile. « On vise un public qui est tanné de Zara, Forever 21 et H&M, on offre quelque chose de différent, plus cher, mais plus local, avec une garantie, rappelle Charlebois. Ce n'est pas de la fast fashion. »

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