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«Le Bloc n'a plus sa place», estime Benoît Tremblay, un des membres fondateurs (VIDÉO)

«Le Bloc n'a plus sa place», estime un des membres fondateurs (VIDÉO)

Alors que le chef du Bloc québécois Gilles Duceppe se dit prêt à se lancer dans la campagne électorale, un des membres fondateurs du parti, Benoît Tremblay, ne voit plus l'utilité de voter pour le parti dans le contexte actuel. Pas à court terme, du moins.

Une entrevue de Jean-Philippe Robillard

« Un vote pour le Bloc, ce serait un vote pour les libéraux [...] ou pour les conservateurs », estime M. Tremblay, qui a représenté la circonscription de Rosemont aux Communes de 1988 à 1993, d'abord pour le Parti progressiste-conservateur (de 1988 à 1990), puis, après l'échec de l'accord du lac Meech, pour le Bloc québécois (de 1990 à 1997).

« Le risque de maintenir [le Bloc québécois], selon lui, c'est d'avoir une diminution considérable des sièges du NPD. C'est le risque de ne pas avoir de changement de gouvernement à Ottawa. »

« Je sais qu'il va y avoir des gens qui vont [voter pour] le Bloc québécois, poursuit-il. C'est sans doute une bonne chose qu'il existe encore. Mais je dis que voter massivement pour le Bloc québécois, c'est pas ce à quoi je m'attends pour les prochaines élections. Et même, ce n'est pas ce que je souhaite. »

Pourquoi? « Parce qu'il faut un changement de gouvernement à Ottawa. » C'est sa conviction, dit-il.

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