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Recours collectif de 400 M$ intenté contre Uber en Ontario

Recours collectif de 400 M$ contre Uber
Uber driver Karim Amrani sits in his car parked near the San Francisco International Airport parking area in San Francisco, Wednesday, July 15, 2015. In the three months ended in June, Uber overtook taxis as the most expensed form of ground transportation, according to expense management system provider Certify. (AP Photo/Jeff Chiu)
ASSOCIATED PRESS
Uber driver Karim Amrani sits in his car parked near the San Francisco International Airport parking area in San Francisco, Wednesday, July 15, 2015. In the three months ended in June, Uber overtook taxis as the most expensed form of ground transportation, according to expense management system provider Certify. (AP Photo/Jeff Chiu)

Le cabinet d'avocats Sutts, Strosberg LLP a déposé un recours collectif en Cour supérieure de l'Ontario contre les services de covoiturage Uber X et Uber XL de la compagnie Uber au nom de tous les chauffeurs et exploitants de taxi et de limousine de l'Ontario.

Dans un communiqué, les avocats affirment que le plaignant, Dominik Konjevic, un propriétaire et chauffeur de taxi, « allègue que des chauffeurs d'Uber ont comploté, se sont entendus ou se sont arrangés entre eux pour organiser ou mettre à disposition un véhicule motorisé à des fins de transport en échange d'une compensation et qu'ils savaient que les chauffeurs d'Uber X n'avaient pas de licence en vertu des clauses s. 39.1(1)(a), (b), (c) ou (d) du Code de la route causant au plaignant et aux personnes inscrites au recours collectif d'encourir des dommages ».

Injonction pour interdire Uber

Les avocats réclament 400 millions de dollars en dommages et intérêts compensatoires et 10 millions de dollars en dommages et intérêts punitifs à Uber. Ils demandent aussi une injonction interdisant à Uber X de poursuivre ses activités dans la province.

« Le plaignant allègue que Uber X et Uber XL ont créé un marché important pour le transport illégal en Ontario. » — Jay Strosberg de Sutts, Strosberg LLP

« Les tribunaux ont déjà jugé que Uber Black, Uber SUV et Uber Taxi n'enfreignent aucun règlement municipal, cependant nous alléguons que Uber X et Uber XL ne tombent pas dans la même catégorie et enfreignent le Code de la route de l'Ontario et opèrent au détriment de tous les exploitants de taxi et de limousine de la province », dit l'avocat Jay Strosberg dans le communiqué.

Le recours collectif est intenté alors qu'Uber a annoncé jeudi offrir ses services dans quatre nouvelles villes en Ontario.

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