OTTAWA — Le Nouveau Parti démocratique se dit très à l'aise avec le passé souverainiste d'une de ses candidates aux prochaines élections, surtout que ce passé a été de courte durée.
Béatrice Zako, candidate dans le comté de Papineau, a siégé au conseil national d'Option nationale (ON) en 2013. À ce moment-là, elle affirmait qu'après mûre réflexion, elle avait choisi de militer pour l'indépendance du Québec.
Dans une entrevue avec La Presse Canadienne jeudi, Mme Zako a assuré que sa conviction souverainiste n'a duré que trois mois, soit le temps qu'elle a siégé au conseil national d'ON. Au parti, on confirme que la dame a démissionné peu de temps après le départ du chef Jean-Martin Aussant.
Chez les néo-démocrates, on souligne que l'implication dans le milieu communautaire de Mme Zako l'a poussée à côtoyer divers milieux politiques. On ne lui reproche donc pas ses amours souverainistes puisqu'elle s'est vite rendu compte, dit-on, que cette option n'était pas pour elle.
Après l'élection de 2011, les anciens flirts souverainistes de certains députés néo-démocrates leur ont souvent été reprochés par leurs adversaires politiques. Alexandre Boulerice, député de Rosemont-La-Petite-Patrie, a dû ainsi à maintes fois justifier ses dons à Québec solidaire.
Il n'est pas dit que Mme Zako subira le même sort. Elle se présente dans le comté qui élit Justin Trudeau depuis 2008.
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