Les écarts de qualité de vie entre les hommes et les femmes sont toujours flagrants, selon une étude du Centre canadien de politiques alternatives, un institut de recherche indépendant. Mais certaines grandes villes canadiennes font pire que d'autres.
Sur les 25 villes évaluées, le prix citron va à Kitchener, en Ontario, suivi de Calgary et Edmonton, en Alberta.
La capitale de la Colombie-Britannique, Victoria, et les villes de Québec et Gatineau sont quant à elles les mieux cotées.
Les chercheurs se sont basés sur cinq critères pour établir leur palmarès : la vigueur économique, l'éducation, la santé, le leadership et la sécurité.
Quel est le secret?
Les villes du Québec sont généralement plus égalitaires, selon l'étude, puisque Montréal, Québec et Gatineau se classent parmi les 10 meilleures grandes villes du pays.
La responsable de la recherche, Kate McInturff, explique cette performance par les politiques québécoises d'équité salariale et de conciliation travail-famille, qui permettent à davantage de femmes de retourner sur le marché du travail après avoir eu des enfants, haussant du même coup le taux d'emploi chez les femmes.
Les villes qui comptent un plus grand nombre de fonctionnaires, comme Gatineau et Victoria, performent aussi mieux au palmarès : on y trouve de faibles d'écarts salariaux et plus de femmes dans des postes de cadre.
Les résidentes de Gatineau gagnent 87 % de chaque dollar gagné par un homme, ce qui leur donne le plus faible écart salarial entre les sexes au pays.
À Victoria, le taux d'emploi des femmes est presque égal à celui des hommes avec une différence de 3 %.
Pourquoi? Ces emplois sont fortement syndiqués, souligne l'étude, ce qui a amené une inévitable transparence sur les salaires et les promotions. Les règles sur l'équité salariale sont également très strictes.
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