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Sommet du taxi: «le statu quo n'est plus une option viable» (VIDÉO)

Taxi: vers une modernisation (VIDÉO)

Le sommet du taxi s'est ouvert par une mise en garde du ministre des Transports, Robert Poëti, aux représentants de l'industrie : le statu quo doit faire place à l'innovation.

« Je ne vous ai pas réunis aujourd'hui pour parler de transport illégal, a-t-il lancé. L'objectif de la journée est de changer la menace en opportunité, tout simplement. »

Selon lui, l'objectif de cette rencontre réclamée autant par les citoyens que les représentants du taxi doit servir à « offrir un meilleur service à la population et de fidéliser la clientèle ».

« Comprenez-moi bien, le statu quo n'est plus une option viable. »

Robert Poëti, ministre des Transports

Des représentants d'entreprises de taxi, des aéroports et des partis politiques à l'Assemblée nationale participent au sommet. En tout, plus d'une vingtaine d'organisations y sont représentées.

Et si UberX ne fait pas partie de cette liste, il risque d'être l'éléphant dans la pièce. Le ministre Poëti s'est d'ailleurs senti obligé de rappeler sa position sur le transport illégal.

« Je l'ai dit à plusieurs reprise et je le redis aujourd'hui encore une fois pour que ce soit bien clair entre nous : comme ministre des Transports, je m'oppose vigoureusement au transport illégal sous toutes ses formes », a-t-il rappelé.

UberX permet à des individus de proposer des trajets à des citoyens dans leurs propres véhicules, et ce sans permis. L'arrivée de l'entreprise a provoqué la colère des chauffeurs de taxi, qui y voient une concurrence déloyale.

Selon le ministre, 250 voitures ont été saisies depuis le début de l'année. Mais si la répression reste un outil à la disposition des autorités, « ce n'est pas le seul, et ce n'est peut-être pas le meilleur ».

« C'est à vous, à nous, tous ensemble, de réfléchir aux moyens que l'industrie du transport par taxi peut se donner pour être plus attrayante, plus concurrentielle », a-t-il insisté.

La techno, un nouvel incontournable

L'ensemble des discussions du sommet se déroule à portes closes. Mais, parmi les sujets qui risquent d'abordés, il y a la nécessité - ou non - de créer une association professionnelle de chauffeurs de taxi ainsi que la mise en place de la Politique sur l'industrie du taxi à Montréal, rendue publique l'automne dernier.

Cette politique prévoit notamment de rendre obligatoire la possibilité de payer par voie électronique dans tous les taxis ainsi que l'installation de caméras de surveillance et d'écrans interactifs.

Pour le président de la Chambre de commerce de Montréal, Michel Leblanc, l'inclusion de la technologie dans le transport par taxi est devenue un incontournable.

« Ce qu'on entend aujourd'hui, c'est encore un reste de déni. Ce n'est pas clair si tout le monde dit qu'on va bouger vite, mais la plupart des gens dans cette salle sont conscients de [l'importance de] l'innovation technologique. »

Michel Leblanc, président de la Chambre de commerce de Montréal

Selon lui, une application comme celle d'UberX, qui permet d'enregistrer un mode de paiement et favorise le covoiturage, fait partie de la solution.

« UberX joue la carte très arrogante où on n'a pas besoin de se conformer aux règles.Ça, je ne pense pas que ça va être la voie de l'avenir. Mais il y a quelque chose dans l'autopartage, le covoiturage, le covoiturage même organisé par une application. Ça, je pense que c'est la voie de l'avenir », annonce-t-il.

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