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Le prix du bœuf atteint de nouveaux sommets au Canada

Le prix du boeuf explose
Amend Packing Company worker Chris Jorgensen, left, cuts stew meat, Tuesday, Feb. 17, 2015, in Des Moines, Iowa. Demand for local beef is surging but people who slaughter cattle and slice the beef into steaks say few people want to go into the business. Nationally, there were 1,200 federally inspected livestock slaughterhouses in the U.S. in 1990. By 2010 the number had dropped to 800. (AP Photo/Charlie Neibergall)
ASSOCIATED PRESS
Amend Packing Company worker Chris Jorgensen, left, cuts stew meat, Tuesday, Feb. 17, 2015, in Des Moines, Iowa. Demand for local beef is surging but people who slaughter cattle and slice the beef into steaks say few people want to go into the business. Nationally, there were 1,200 federally inspected livestock slaughterhouses in the U.S. in 1990. By 2010 the number had dropped to 800. (AP Photo/Charlie Neibergall)

Le prix du bœuf au pays a atteint de nouveaux records, selon les derniers chiffres de Statistique Canada, tandis que la sécheresse frappe certaines zones de l'Alberta et de la Saskatchewan.

Le prix du bovin d'abatage en Alberta a augmenté de 35,9 % à 192,80 $ pour 100 livres comparativement à la même époque l'an dernier, a indiqué l'agence lundi. Il s'agit du plus fort prix jamais enregistré.

Au Québec, le bovin d'abatage se vendait à 157,54 $, et il rapportait le plus bas prix au Nouveau-Brunswick à 145,29 $. Ces prix sont également de nouveaux records.

Cette situation a provoqué une hausse des prix en magasin, selon la Presse Canadienne. Un kilogramme de bœuf haché coûtait ainsi 12,64 $, une hausse de 18 % comparée à la même époque l'an dernier. La surlonge atteignait, elle, 24,22 $, soit une augmentation de 23 %.

Le temps sec qui règne dans l'est de l'Alberta et dans l'ouest de la Saskatchewan est à la source de ces prix élevés. L'herbe dont se nourrissent les bêtes a moins poussé qu'à l'accoutumée, ce qui a forcé les producteurs de bovins à puiser dans leurs réserves de grains ou à acheter de la nourriture.

Les éleveurs commencent aussi à vendre du bétail pour préserver des espaces de pâturage, selon Dallas Rodger, un analyste bovin pour l'entreprise Canfax, qui étudie le marché de la viande rouge. Ces transactions aident à freiner la flambée des prix, mais réduiront, à long terme, la capacité des producteurs d'agrandir leurs troupeaux, a ajouté l'analyste.

Le nombre d'abatages avait aussi connu un net recul l'an dernier aux États-Unis à cause de la sécheresse. Cela avait notamment forcé les éleveurs américains à acheter des bêtes canadiennes afin de regarnir leurs troupeaux.

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