Les voitures perdent de la valeur dès que l’on quitte le concessionnaire. C’est une réalité bien connue des consommateurs, surtout ceux qui désirent échanger leur véhicule actuel pour en acheter un autre.
Cela dit, il suffit de jeter un coup d’œil aux enchères de voitures classiques bien connues comme Barrett-Jackson pour s’apercevoir que certains modèles sont en mesure non seulement d’éviter la dépréciation, mais aussi d’augmenter considérablement en valeur.
Cela dit, il est très difficile de savoir si un véhicule se transformera un jour en investissement profitable. Même les Ferrari ou Lamborghini modernes, malgré le fait que quelques exemplaires de leurs ancêtres valent aujourd’hui plusieurs millions, ne sont pas assurées de voir leur valeur s’accroître.
Jetez un coup d’œil sur le prix exigé pour des Ferrari 360 Modena ou F430 d’occasion et vous constaterez que même s’il demeure élevé, il est moins que le montant affiché sur le contrat de vente initial. Même constat du côté des dernières générations de la Corvette, de la Mustang, de la Mercedes-Benz SL et d’une panoplie d’autres modèles qui ont perdu en valeur contrairement à certaines versions âgées de plus de quarante ans de ces mêmes modèles.
Même la Tesla Model S, un modèle en voie de devenir légendaire, se vend aujourd’hui moins que le prix de vente initial, malgré une forte demande. Une visite dans la section des véhicules d’occasion sur le site de Tesla Canada le confirme. La dépréciation n’est pas énorme, mais elle existe.
Si la voiture électrique remplace un jour les voitures à moteur à essence, il se pourrait que la Model S augmente en valeur puisqu’elle sera l’une des pionnières d’une nouvelle réalité automobile. En contrepartie, il y en a relativement beaucoup de vendues, diminuant quelque peu sa rareté qui s’avère un élément déterminant dans l’accroissement de la valeur d’un modèle donné.
Donc, pour établir cette liste, nous avons débuté avec des modèles dont la production nord-américaine est limitée. Par la suite, ces modèles doivent se démarquer en raison de leurs performances et l’histoire qui se cache derrière leur nomenclature. Finalement, nous sommes allés au « feeling ».
Il n’y a aucune formule pour déterminer la valeur d’un véhicule dans 20, 30 ou 40 ans. Cela dit, des variables comme le fait qu’il s’agisse d’une série limitée, ou encore que le véhicule en question suscite un intérêt pratiquement obsessif de la part de plusieurs amateurs, ou encore qu’un facteur déterminant lui donne une personnalité unique par rapport à ses concurrents permettent au moins de prédire une possible augmentation de la valeur si on est assez patient.
SOURCE: LuxuryCarMagazine.com