Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Un conflit de travail entraîne retards et annulations à l'aéroport Pearson

Un conflit de travail perturbe les vols à l'aéroport Pearson
TORONTO, ON - AUGUST 28: An aerial view of the Lester B. Pearson airport as photographed from an airplane on August 28, 2012 in Toronto, Canada. (Photo by Bruce Bennett/Getty Images)
Bruce Bennett via Getty Images
TORONTO, ON - AUGUST 28: An aerial view of the Lester B. Pearson airport as photographed from an airplane on August 28, 2012 in Toronto, Canada. (Photo by Bruce Bennett/Getty Images)

Une centaine de vols ont été retardés ou annulés vendredi à l'aéroport international Pearson de Toronto en raison de ce qui semblait être un conflit de travail au sein d'une entreprise qui a perdu un contrat de ravitaillement des avions auprès de plusieurs lignes aériennes.

Selon un porte-parole syndical, 30 des 47 travailleurs qui devaient entrer au boulot vendredi matin ne l'ont pas fait sous prétexte qu'ils étaient malades, tandis que les autres ont refusé de faire des heures supplémentaires.

En après-midi, seulement 17 des 56 employés de Consolidated Aviation Fueling Services inscrits à l'horaire se sont présentés au travail. Le taux d'absentéisme pour le dernier quart de travail de la journée n'était pas disponible.

Bill Trbovich, de l'Association internationale des machinistes et des travailleurs de l'aérospatiale, a attribué la situation au fait que les employés vont essentiellement tous perdre leur emploi le 1er octobre, ce qui engendre beaucoup de frustration.

Un certain nombre de transporteurs aériens ont choisi de changer de fournisseur de services de ravitaillement pour s'approvisionner auprès d'Aircraft Service International Group à Toronto à compter du 1er octobre. Ils ont déjà effectué un changement similaire à l'aéroport Pierre-Elliott Trudeau à Montréal le 1er juillet.

Les employés de Consolidated Aviation Fueling Services vont devoir proposer leur candidature auprès d'un nouvel employeur pour obtenir le même genre de travail, à un salaire moindre.

Ces travailleurs gagnent actuellement entre 18 $ et 23 $ par heure. Le nouvel employeur offrira le salaire minimum, avec un plafond à 14 $, et aucun régime de retraite, a expliqué M. Trbovich.

Consolidated Aviation Fueling Services n'a pas retourné les appels leur offrant de commenter la situation.

Le syndicat dit avoir encouragé ses travailleurs à retourner au travail, mais il n'était pas en mesure de dire si les problèmes de vendredi se poursuivraient samedi.

"Nous avons émis des bulletins pour indiquer que (ces actions) étaient illégales et qu'il pourrait y avoir des conséquences s'ils continuaient à agir de la sorte", a précisé M. Trbovich, évoquant de possibles congédiements ou peines d'emprisonnement.

Le Conseil canadien des relations industrielles étudiera les plaintes du syndicat au début septembre.

Selon l'autorité aéroportuaire du Grand Toronto, 95 vols avaient été annulés en fin d'après-midi, ce qui représentait environ 11,2 pour cent des 842 départs quotidiens. D'autres vols ont été retardés.

Certaines arrivées ont aussi été touchées par la situation, incluant deux vols d'Air Canada en provenance de Montréal. Une porte-parole de l'aéroport Trudeau de Montréal a cependant signalé qu'aucune opération liée à un conflit de travail n'était en cours à Montréal.

Une porte-parole de l'aéroport Pearson, Shabeen Hanifa, a recommandé aux passagers de vérifier l'état de leur vol en ligne, mais elle ne savait pas combien de lignes aériennes étaient touchées par le problème.

Les annulations et les retards affectaient principalement Air Canada, qui utilise l'aéroport de Pearson comme sa principale plaque tournante internationale. Air Transat a indiqué qu'aucun de ses vols n'avait été touché. Environ une dizaine de vols de WestJet ont été annulés, ainsi que quelques autres retardés.

Un porte-parole d'Air Canada, Peter Fitzpatrick, a expliqué que le conflit opposait la société actuellement en charge du ravitaillement de ses avions et ses employés de Toronto. "Des retards et des annulations sont conséquemment attendues et les passagers devraient vérifier le statut de leur vol avant de se rendre à l'aéroport", a-t-il recommandé dans un courriel.

INOLTRE SU HUFFPOST

10. Queenstown, Nouvelle Zélande

Les 10 aéroports où la vue est la plus belle à l’atterrissage

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.