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Centre Bell : les New Kids On The Block ont encore la touche

Centre Bell : les New Kids On The Block ont encore la touche
Danny Wood, Joey McIntyre, Donnie Wahlberg, Jordan Knight, and Jonathan Knight of New Kids on the Block perform during the Package Tour 2013 at the BB&T Center on June 22, 2013 in Ft Lauderdale, Florida. (Photo by Jeff Daly/Invision/AP)
Jeff Daly/Invision/AP
Danny Wood, Joey McIntyre, Donnie Wahlberg, Jordan Knight, and Jonathan Knight of New Kids on the Block perform during the Package Tour 2013 at the BB&T Center on June 22, 2013 in Ft Lauderdale, Florida. (Photo by Jeff Daly/Invision/AP)

La recette New Kids On The Block a puissamment fait mouche au Centre Bell, mardi soir. Dans le sillage de leur tournée The Main Event, Jordan et Jonathan Knight, Joey McIntire, Donnie Wahlberg et Danny Wood ont démontré que, si les années 80-90 qui les ont propulsés au rang de stars sont derrière nous, la fidélité et l’amour de leur public, eux, ne s’éteindront probablement jamais.

Les NKOTB sont généreux avec leurs admiratrices montréalaises. En 2011, ils les visitaient à deux reprises avec leurs frangins spirituels, les Backstreet Boys, pour quelques représentations du spectacle NKOTBSB, qui mélangeait les univers des deux groupes. En 2013, ils rappliquaient, cette fois en compagnie de leurs potes de 98 Degrees et Boyz II Men.

Chaque fois, la proposition est semblable : de vieux succès, des chorégraphies soignées et exécutées à la perfection, quelques extravagances visuelles et des déhanchements calculés, mais pas trop, juste assez pour être sexy. Pas beaucoup de jasette – on préfère de toute façon les entendre chanter -, mais de la chair, des biceps et des pectoraux en quantité, ça, oui. On pourrait croire, avec une telle «machine» marketing et médiatique qui les propulse depuis des années, que les mecs sont froids et plastiques, mais pas du tout, ils restent chaleureux et attachants. Et leurs fidèles de la première heure les suivent encore religieusement.

Les gars sont beaux et ils le savent. Ils bougent bien et ils le savent. Les filles les aiment et ils le savent. Une fois cet excès d’attitude assumé, on se laisse emporter par le plaisir coupable (ou pas) et on retrouve son cœur de jeune fille. De jeune fille, oui, car il faut bien reconnaître que la testostérone n’était pas tellement abondante dans l’amphithéâtre montréalais, mardi. Elles étaient 7330 spectatrices à hurler en chœur et à se remuer le popotin sans se lasser.

Pyrotechnie, ballades et piano

Nos «hommes en noir» ont d’abord été introduits par une vidéo où, comme les vilains garçons qu’ils ne sont pas, ils marchaient côte à côte dans la rue, l’air arrogant. Le célèbre annonceur Michael Buffer les a présentés un à un, comme des boxeurs. Et les sportifs d’un soir se sont amenés sur la scène centrale, agrémentée de passerelles aux deux extrémités, manteaux foncés au dos, capuches sur la tête, sautillant et se trémoussant comme s’ils s’apprêtaient à sauter dans un ring. Ils se sont sagement recueillis quelques secondes sans bouger, puis la fête a commencé, sur l’air de Block Party. Les serpentins colorés ont jailli de partout.

Effets de pyrotechnie remarqués pendant Crash: les petites explosions lumineuses en ont fait sursauter plus d’une, mais le plaisir demeurait intact. S’y ajoutaient des éclairages multicolores, des faisceaux de lumière balayant la salle, des jets de fumée et des plateaux se surélevant au gré des mouvements : les NKOTB ne lésinent pas sur les moyens pour ajouter le plus de glaçage possible sur leur gâteau et ravir les demoiselles. Pendant Favorite Girl, une pluie de confettis s’est abattue sur plusieurs têtes dans les gradins. Le tube Right Stuff a causé le premier véritable délire de la soirée.

Après une vidéo nous montrant, en direct, le changement de costumes de nos hommes, des images qui ont beaucoup excité la gent féminine – tout aussi émoustillée par la vue d’un chandail du Canadien exhibé à la caméra que par les corps des messieurs -, nos quadragénaires (qui paraissent facilement 10 ans de moins) sont revenus en tuxedos pour un pot-pourri de ballades un peu ennuyeux, qui a fait baisser l’énergie ambiante de quelques crans. Puisqu’ils supposent que leur assistance aime bien se faire chanter la pomme, ils ont entremêlé plusieurs titres, dont Didn’t I Blow your Mind, Valentine Girl, et Please Don't Go Girl.

Au son d’un piano à queue, on s’est époumonés, entre autres, sur Summertime, une relecture de Good Vibrations et Tonight. Des solos de Jordan, Joey et Donnie ont permis à ceux-ci de mettre encore davantage le paquet côté muscles, ce qui mettait agréablement la table pour le bloc final, constitué de Games, l’immortelle Step by Step, I’ll Be Loving You Forever et Hangin Tough. Un ultime déluge de bouts de papiers aux teintes arc-en-ciel a conclu le rendez-vous et achevé d’émerveiller les esprits.

Nelly et TLC

L’heure était définitivement à la nostalgie à la sauce «génération Y» au Centre Bell, mardi. La première partie du concert s’est jouée sur une note R&B ; le rappeur Nelly a d’abord démontré qu’il a encore la poigne de ses glorieuses années en alignant ses morceaux les plus connus, dont Dilemma, Just a Dream, Cruise, Ride Wit Me et Hot in Herre, et recevant une réponse extrêmement enthousiaste de la foule, déjà toute en décibels. Sensuel, l’homme a lui aussi exposé tout son charme et récolté bien des cris.

TLC a ensuite pris le relais. Dans leurs tenues argentées, les toujours sculptées Tionne «T-Boz» Watkins et Rozonda «Chilli» Thomas ont dansé, d’abord un peu mécaniquement, mais elles se sont assouplies au fur et à mesure de leurs 45 minutes d’efforts. On a généreusement accueilli les Creep, Unpretty et No Scrubs qui ont fait la renommée du duo, anciennement un trio, avant qu’un accident de voiture ne vienne faucher la vie de leur complice Lisa «Left Eye» Lopes, en 2002.

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