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Attentat en France : le Canada collabore à l'enquête

Attentat en France : le Canada collabore à l'enquête
GI/Philippe Desmazes/Radio-Canada

Le ministère canadien de la Sécurité publique confirme qu'Ottawa collabore à l'enquête française pour trouver le destinataire de l'égoportrait envoyé par l'homme accusé d'avoir perpétré un attentat et décapité son patron, vendredi, à Saint-Quentin-Fallavier, près de Lyon.

Aucune précision n'a été donnée sur le type d'assistance offerte, mais le ministre Steven Blaney a commenté le dossier dimanche matin.

« Ce qui est important pour nous, sur le plan politique, c'est de démontrer notre volonté d'appuyer les Français. »

— Steven Blaney, ministre canadien de la Sécurité publique

« On a une excellente collaboration au niveau politique, au niveau opérationnel, au niveau des forces de sécurité, et dans des moments comme ça, il y a des efforts accrus qui sont faits », a-t-il assuré.

Le suspect, Yassin Salhi, a pris un égoportrait avec la tête de sa victime et envoyé la photo par le biais de l'application WhatsApp à un numéro de téléphone canadien.

Le numéro pourrait toutefois n'être qu'un numéro de relais, puisque les enquêteurs ont pu établir que le destinataire du message se trouvait dans les zones de djihad irako-syriennes, selon des sources proches du dossier.

L'homme en question, prénommé Sébastien-Younès, serait d'origine française. Il serait parti en Syrie en novembre 2014 pour se rendre dans le secteur de Raqqa, où, selon des sources proches du dossier, il combattrait dans les rangs du groupe armé État islamique.

Pendant ce temps, Yassin Salha demeure incarcéré. Il devrait être transféré dimanche vers le siège de la police antiterroriste près de Paris pour la suite de l'enquête. Sa femme est aussi détenue.

Attentat à Saint-Quentin-Fallavier

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