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Entrevue: Animatrice à CKOI depuis 6 ans, Marie-Josée Gauvin fait ses débuts à «Sucré, Salé» (PHOTOS)

Entrevue: Marie-Josée Gauvin fait ses débuts à «Sucré, Salé» (PHOTOS)
Courtoisie

Marie-Josée Gauvin n'oubliera probablement jamais l'année 2014-2015. En plus d'animer le matin et l'après-midi sur les ondes de CKOI Montréal, elle a donné naissance à la petite Joséphine en novembre, écrit une cinquantaine de textes pour le blogue TPL Moms et fait ses débuts comme chroniqueuse télé à Sucré, Salé. Oh, aussi, elle se marie cet été.

Après plus de dix ans à faire résonner sa voix suave, son léger accent jeannois et son authenticité dans les radios du Lac-Saint-Jean, de l'Estrie et du grand Montréal, la jeune femme vient de faire son entrée dans le petit écran des Québécois de toutes les régions.

« J'ai eu envie de pousser dans cette direction cette année en envoyant mon démo, dit-elle en entrevue. Avant, je ne tenais pas à faire de la télévision à tout prix. J'aime foncièrement la radio, je suis timide et je n'aime pas du tout me vendre ou me faire voir dans les événements. Je veux que les gens m'engagent parce qu'ils aiment ce que je fais, et non parce que je les flatte. »

Son souhait a été entendu lorsque son collègue de CKOI, Patrice Bélanger – le nouvel animateur de Sucré, Salé –, a eu de bons mots à son sujet. « Finalement, les producteurs de l'émission m'ont trouvée intéressante et ils se demandaient pourquoi on ne m'avait pas vue à la télévision avant! »

Les téléspectateurs pourront découvrir sa beauté incandescente et son allure de bohémienne-rockeuse aux côtés de Louis-Jean Cormier, Laurence Jalbert, Marie-Pierre Arthur, Guillaume Wagner et bien d'autres artistes au cours de l'été.

Une suite de reportages qui lui permettent d'apprivoiser un nouveau médium. « Tout est plus lourd à la télé : le maquillage, le déplacement vers les lieux de tournage, la technique, les nombreux plans à tourner. Moi, je suis habituée d'animer en direct et d'être constamment dans la spontanéité. Mais je trouve ça hyper intéressant à apprendre. À la radio, je fais moins d'entrevues et ça me manquait. »

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Carrière radio

Gauvin travaille à CKOI depuis six ans, mais ses débuts à la radio remontent à l'époque du cégep, alors qu'elle étudiait en Arts et Technologies des Médias, à Jonquière. « J'animais à Dolbeau la fin de semaine pendant mes études en ATM. Ensuite, j'ai animé à NRJ à Chicoutimi pendant un été et trois ans à Sherbrooke. J'ai d'abord travaillé comme reporter culturelle pendant un an la fin de semaine avant de coanimer l'émission du matin. »

Un jour, l'envie de vivre à Montréal s'est révélée si puissante qu'elle a pris le risque de tout quitter pour déménager. « J'ai décidé de ne pas renouveler mon contrat en radio et je m'étais même inscrite en enseignement préscolaire primaire à l'université. Je voulais vivre à Montréal depuis toujours et tous mes amis sont ici. Je me disais que si la radio ne fonctionnait pas, j'étais prête à faire autre chose. Je devais suivre mon cœur. Finalement, j'ai contacté un patron à CKOI pour l'aviser que je déménageais à Montréal et il m'a dit que je commençais la semaine prochaine. »

Animatrice les fins de semaine à l'été 2009, Marie-Josée Gauvin a également remplacé de grosses pointures lors du retour à la maison, dès sa deuxième semaine. Un mandat qui aurait donné le vertige à plusieurs jeunes animateurs, mais pas à la jeune femme du Lac.

« Je savais que c'était hot, mais comme je ne suis pas une petite fille de Montréal, je n'ai jamais écouté les grandes vedettes. J'ai grandi en écoutant les vedettes régionales. Je pense que ça m'a aidée à être un peu inconsciente de la pression. »

Seule au micro et en studio le matin et l'après-midi depuis trois ans, l'animatrice coanimera l'émission du retour avec son amie Kim Rusk cet été. « J'ai côtoyé Kim à la radio par le passé et une véritable amitié est née de là. On est tellement contente de passer l'été ensemble! Mais en imaginant le projet, les patrons se sont dit qu'il faudrait quelqu'un pour nous tenir les rênes un peu. Brian Audet va compléter notre trio. »

Il faut dire que Gauvin possède une intensité hors du commun qui lui sert tout particulièrement quand elle joint son band de filles, Les Chiennes de Satan. « Je joue de la guitare électrique et je fais les back vocals. Mais ce n'est qu'un prétexte pour revoir mes amies et jamer une fois par semaine. J'aurais probablement voulu être une rock star, sauf que plusieurs artistes le font bien mieux que moi! Je n'ai aucune ambition professionnelle dans le domaine. »

Marie-Josée Gauvin

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